Hélène Tayon

Tout d'abord, je tiens à remercier en premier lieu, l'auteure, Hélène Tayon d'avoir acceptée de participer à la Masse Critique et plus particulièrement Babelio de m'avoir offert l'opportunité de découvrir ce roman.



Au début, je n'accrochais pas trop avec le style d'écriture. Je le trouvais trop léger, superficiel et parfois même familier. Sur un roman qui avait l'air d'être un bon hymne au voyage, je pensais retrouver une écriture beaucoup plus subtile et douce. C'est donc une petite déception de ce côté là.



Néammoins, la suite a su me surprendre. J'ai réussi à apprécier au fil des pages le décor dans lequel l'auteure nous plonge. On s'évade et on se crée plus que jamais un univers que l'on retrouve avec plaisir dans chacune des 5 nouvelles.



Néammoins, je pense que le réel soucis que j'ai eu avec ce livre est l'ambiance principale. Ce n'est pas réellement mon style de lecture, du moins, pas celui vers lequel je me penche habituellement. Ca aurait pu être l'évènement déclencheur d'un coup de coeur, mais ça ne la pas été... Je pense être trop jeune peut être pour comprendre toute la subtilité du récit.

Bien sûr, cela ne tient qu'à moi et je suis sûre que d'autres lecteurs apprécieront le livre à sa juste valeur.



C'est donc au final un avis mitigé que j'ai sur le roman d'Hélène Tayon.

un vrai coup de cœur ! Je ne suis pas spontanément fan d'histoires courtes mais ces cinq nouvelles sont vraiment très sympa. On rentre tout de suite dans les histoires, les personnages sont intéressants, les descriptions sont tellement réalistes que l'on imagine facilement l'environnement, les paysages, l'exotisme des quartiers chics d'Istanbul ou de la campagne turque, le dépaysement à l'approche des frontières. Chaque nouvelle est centrée sur un personnage, ses sentiments, il est face à lui-même confronté aux conséquences de ses actes, des tranches de vie dans un cadre inhabituel pour un européen, une culture différente hors du temps.

Cinq nouvelles toutes différentes les unes des autres mais situées dans le même pays. "Gulé-Gulé" parle de la relation passionnelle d'une allemande et d'un turc, ils vont rejoindre la Turquie avec la tante du jeune homme, c'est le ramadan, et la jeune fille se rendra compte que l'amour ne peut pas résoudre toutes les différences culturelles. "l'origine du tambour", Ismaël ne peut se résoudre à tuer son mouton pour prouver qu'il est devenu un homme, il s'enfuit, et comprend qu'il s'il veut revenir il n'aura pas d'autre de choix que de tuer son mouton. "Il changer le sédir de place", où un père qui ne veut pas mourir après son fils. "Au salon", liaison passionnelle d'une femme mariée à un haut personnage, qui apprend que sa passion ne souffrira aucun compromis. "La table du pacha", histoire insipide d'un pacha amoureux d'un jeune homme, sous couvert d'une insurrection qu'il ne voit pas

Seule la première nouvelle porte son intérêt, et pour un divertissement celle du "salon", autrement beaucoup d'ennui et un langage parfois trop cru.

Encore une antiquité de ma PAL ! L’histoire d’un jeune Turc qui plaque sa famille, son héritage et sa vie tranquille pour découvrir l’Europe, l’histoire de sa famille, l’histoire de quelques décennies. Ça a été une lecture très fluide – dévorée en deux jours – et plutôt agréable. Les portraits tracés au fil du roman sont parfois truculents et hauts en couleurs, certains m’ont amusée ou attendrie (comme par exemple, les magouilles d’un coiffeur de village pour s’incruster chez « celui qui a réussi à Paris »), mais racontent aussi les différentes générations, les évolutions de la Turquie au cours du XXe siècle (de manière succincte, ça reste un roman assez dynamique). Il y avait donc un côté dépaysant plutôt sympathique.

Toutefois, il y a eu un point négatif à mes yeux : la succession de scènes de sexe tout au long du roman. Je comprends bien que l’autrice raconte les appétits de vivre, de tout connaître, de tout ressentir, mais ça a fini par me lasser, d’autant que j’ai trouvé la narration assez répétitive dans ces scènes.

Un livre que j’ai lu sans déplaisir, mais qui ne me marquera pas.