Apparemment, ces révoltés, ces rescapés de la mitraille, ces fous d’espoir écrabouillés par d’impotoyables vainqueurs n’ont que poésie à la bouche. Ils ne se plaignent pas, ils chantent. Même au fond de leurs désespoirs la beauté des mots leur importe, et s’ils se redonnent courage, c’est en musique, en rythme, en élan émouvants.