C’est une banalité de dire que c’est en définitive un choix de civilisation devant lequel se trouve aujourd’hui placée l’espèce humaine. Il semble curieux de me voir ici parler de choix. Il s’agira, compte tenu d’un accès à la connaissance, d’une certaine conscience diffuse de ce vers quoi nous mènent nos comportements anciens, de la compréhension tardive des mécanismes qui les gouvernent, d’une nouvelle pression de nécessités à laquelle nous devrons obéir si l’espèce doit survivre.