En effet, avec la Révolution commence aussi une nouvelle étape dans les relations entre la langue française et la langue anglaise : on décèle chez les Français les débuts d’une véritable anglomanie – mot que l’on trouve pour la première fois sous la plume de d’Alembert – qui se révèle non seulement dans un sentiment d’admiration pour la philosophie, le régime parlementaire et les jardins anglais, mais aussi dans l’introduction d’un premier contingent de mots anglais dans la langue française.