Ici, je vois toute une humanité peiner et s'efforcer de franchir le goulot de la bouteille, chercher une sortie vers le monde de la lumière et de la beauté. Puissent-ils, ces malheureux, venir accoster au rivage, puissent-ils demeurer et se reposer un temps en paix ! Et, par un jour joyeux, poursuivre le chemin, traverser l'étroit chenal et allet de l'avant, continuer – l'affaire de quelques kilomètres – jusqu'à Épidaure, siège même de la tranquillité, centre de gravité de l'art de guérir.