L'une des grandes différence entre le sage véritable et le prêcheur, c'est la gaieté. Le rire du sage monte des tripes, des profondeurs; le rire du prêcheur- et il ne rit pas souvent- tord le visage du mauvais côté. Le véritable sage- et même le saint ! -n'a que faire de la morale. (...)
Avec l'âge qui avance, mon idéal, que j'ai l'habitude de renier, a décidément changé. Mon idéal est aujourd'hui d'être libre d'idéaux, libre de tous principes, libre de tous les "ismes" et de toutes les idéologies. Je veux plonger dans l'océan de la vie comme le poisson dans la mer. (p.20)