[...] Nous sommes ainsi d'ailleurs avec les êtres qui partagent notre vie . Nous ne les voyons que d'une certaine manière, fort incomplète ; nous ignorons en partie leurs plus belles qualités, ne pouvant les concevoir à si courte distance. Mais à la faveur d'une séparation, un ensemble se révèle et nous restons surpris de tout ce que nous avions si longtemps ignoré. Nous restons alors charmés ou désespérés selon que nous avons été bêtement aveugles ou cruellement injustes.