Ce soir, nous avons a plusieurs reprises parlé du baiser et débattu la question de savoir quelle espèce de baiser procurait le plus de plaisir. Il appartient à la jeunesse d'y répondre, nous autres, vieilles gens, nous avons passé l'âge des tentatives et des épreuves dans ce genre de choses.; nous ne pouvons qu'interroger notre mémoire défaillante, dans cet important domaine. Je vous raconterai donc, tiré de mes modestes souvenirs, l'histoire de deux baisers dont chacun m'a semblé être à la fois le plus doux et le plus amer de mon existence.