Himawari Nishino

Ce manga est l’adaptation du roman éponyme, qui a eu un franc succès au Japon. L’histoire se déroule sur deux volumes, parus simultanément, dont une version en coffret (celle que je vous présente pour ma part). Une bonne initiative, car ce manga est une très belle surprise. Plus qu’une romance, ce récit est une peinture intéressante des coulisses d’un royaume, où se mêlent politique, amour, diplomatie…

Berta est la fille aînée des Kasha, une famille riche et importante des provinces du Sud. Estimée comme une princesse dans sa contrée, elle n'en est pas moins envoyée comme deuxième épouse du 6e roi d'Austalia, Harold à des fins politiques.

Harold la regardera à peine, lui consacrera 3 nuits de devoir conjugal avant de l' "oublier" dans l'arrière palais.

Sa Reine, Marguerite et son aimée n'ayant pas pu lui donner d'héritier, il a du se contraindre à ce mariage pour la pérennité de son royaume.

On découvre ainsi au travers des yeux de Berta les coulisses des complots internes d'une cour royale. Car à partir du moment où elle sera enceinte, deux factions vont s'opposer : les traditionalistes qui penche pour Marguerite, seule Reine à leur yeux et surtout pure noble et les fervents supporters de Berta, fille de marchands qui va apporter un héritier à la couronne.

L'accroche du manga "Mon ventre est au roi, mon cœur est à moi..." donne une image un peu fausse du récit. Il n'y a là rien de péjoratif mais une simple constatation sur les raisons qui ont poussé le roi à se marier à nouveau en reniant sa religion monogame.

Berta est un jeune femme intelligente qui connaît son rôle dans ce mariage politique. Elle a été élevée dans le but de gérer une des provinces de son père, ce qui la rend intègre et juste. Elle est aussi très douée pour lire les gens et sa grossesse va lui apporter un but : tout faire pour protéger l'avenir de son enfant.

Ce manga met ainsi en avant plusieurs thèmes : le sectarisme face aux prolétaires avec la réaction de la cour envers Berta, jeune femme non noble, la réaction de Marguerite aussi face aux origines d'Harold, le racisme de la cour pour les Kasha et peuples du sud, les complots internes à la cour, ...

On se rend compte que les protagonistes principaux ne sont pas toujours ceux qui démarrent le conflit. Ce sont principalement les sous-fifres qui sous couvert d'aider leur faction s'en donnent à cœur joie dans les actions litigieuses ou les réflexions désobligeantes. J'ai été plus qu'agréablement surprise par tout ce que la mangaka a su retranscrire en un tome des caractères des personnages, de l'ambiance et de l'histoire. C'est une superbe lecture que je pense pousser en cherchant le roman d'origine.

Parfaitement dans la continuité du précédent : sublimes dessins, scénario construit, personnages développés, politique compréhensible. Je n’ai pas grand-chose à dire de plus que ce que j’ai déjà dit pour le premier tome. J’ai beaucoup aimé cette fin qui laisse la porte ouverte sur un avenir, ça me donne même envie de lire le roman duquel le manga est tiré pour connaître la suite… mais d’un autre côté, j’apprécie cette fin. J’aime que la reine soit reine, j’aime que le prince héritier soit celui-là, j’aime la relation finale entre Berta et le roi, j’aime leur entourage, les parents de Berta… Je ne suis pas certaine d’avoir besoin de plus.



Donc, au final, ce fut une très bonne lecture, très divertissante, très intéressante. Les dessins ont su me séduire, les intrigues de cour également, sans oublier les personnages. Des relations cohérentes, surtout la fin, rien ne va trop vite, rien ne semble sorti de nulle part, tout est sensé. J’aurais cependant pu lire quelques tomes en plus.

Des dessins vraiment merveilleux, une histoire de cour passionnante et des personnages attachants. Sans oublier qu’il s’agit d’une série en deux tomes ! Tout pour plaire. En effet, j’ai adoré, je me suis retrouvée happée dès la première page et je n’ai pu lâcher le livre avant la dernière. Le récit est riche et très bien expliqué, les bases sont facilement posées, on comprend toute la situation sans peine. D’emblée on entre dans le vif du sujet, on sait où les auteurs nous mènent et jamais on n’est perdu.



Malgré sa place sur la couverture, le roi est un personnage plutôt secondaire dans ce tome, ce qui ne m’a tout de même pas empêchée de m’attacher à lui. Il n’est ni borné ni stupide, il est parfois lent – on le voit au temps qu’il a apparemment mis à comprendre la manière de penser de sa reine – mais il est capable de réfléchir, il est capable de se remettre en question, de reconnaître sa faute, de reconnaître la valeur et l’intelligence d’autrui. De plus, on sent ici déjà une légère tension avec la princesse consort, on sent une compréhension entre les deux personnages qui me plaît beaucoup, surtout quand on voit le temps qu’elle met à venir. Dans ce manga il n’est pas question de « trop rapide » ou « sentiments qui sortent de nulle part » grâce aux ellipses et à la construction du récit. La relation est véritablement progressive, et à ce stade on ne perçoit que des tensions, donc les auteurs prennent leur temps et rendent leurs personnages cohérents, ce qui est particulièrement plaisant ! D’ailleurs, Berta est un personnage superbe, elle est intelligente, connaît sa place, a le sens du devoir, ne se berce pas d’illusions, sait quand elle peut tenir tête, est éduquée, élégante, avec du caractère mais reste dans la maîtrise, vraiment j’adore. Elle a tout de l’héroïne que j’aime voir en scène.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste, j’aime beaucoup les scènes avec les suivantes, je les trouve souvent amusantes, mais elles sont surtout très loyales. Elles soutiennent réellement Berta et tentent de la protéger ou la rassurer comme elles le peuvent. Ainsi, on peut vraiment observer l’opposition des camps, la fermeture d’esprit de certains, et surtout on peut détester clairement la reine et son entourage… Toutefois, les explications concernant leur fermeture d’esprit sont bonnes, ils ont été éduqués ainsi, difficile de penser autrement dans ces conditions, surtout si on considère tous les deuils de la reine… Elle n’est pas le personnage méchant simplement par jalousie ou détestable pour sa stupidité, elle a un passé et, bien que je ne l’apprécie pas et n’adhère pas du tout à sa philosophie, je suis en mesure de la comprendre.



Finalement, je dirai simplement que ce manga est génial, les dessins magnifiques et la construction fantastique, c’est addictif et palpitant pour qui aime ce genre.

Un petit prince est né mais comme il est aussi brun que Berta, il porte sur lui les préjugés de la cour fervente partisane de Marguerite la blonde.

Berta va continuer à tout mettre en œuvre pour son enfant. Elle sait à nouveau réfléchir aux meilleures options face aux attaques frontales ou plus vicieuses de cette cour hostile.

Ce deuxième tome va cependant faire avancer les choses en ce qui concerne sa relation avec Harold. Une tournée d'inspection dans le Sud est programmée et Berta part donc avec son époux et son enfant revoir les contrées de sa jeunesse. Harold va ainsi pouvoir en découvrir plus sur sa seconde épouse, sur son pays et sur lui-même.

On le sent déterminé à faire de son pays une belle et grande nation juste et prospère. Cependant il est encore trop aveugle à certains points pour avancer correctement. Et ce voyage va lui ouvrir les yeux. C'est aussi l'occasion pour en savoir plus sur Berta et sa jeunesse, sa famille et son éducation. De même les Traditionalistes ne vont pas rester en retrait et cela va faire là aussi avancer l'histoire sur le plan politique.



En bref, cette duologie est une superbe surprise tant par le design que par le scénario complexe et bien construit. En deux mangas seulement la mangaka a su nous plonger dans cette cour et ses complots, dans sa politique, dans une romance (même si elle est vraiment très peu avancée encore) et dans la vie de Berta, jeune femme merveilleuse en tout point mais ni naïve ni soumise.

Un coup de cœur pour moi et comme je le disais dans la conclusion du tome 1 je vais essayer de me procurer le roman pour en savoir plus sur la suite de l'histoire de Berta et Harold.

Le premier tome s’ouvre sur Berta, l’héroïne du manga. Son père qui est le chef d’un fief de province annonce à sa fille aînée qu’elle va être mariée au roi. Ce dernier a déjà une épouse, mais celle-ci semble incapable de donner un héritier au souverain. Berta sera donc sa seconde femme avec pour unique devoir de lui donner ce que la reine principale ne peut pas.



Avec un tel pitch de départ, j’avais très envie de voir comment Berta allait évoluer au palais avec son époux le roi et sa rivale, la première reine. Ce, sans compter sur l’entourage de cette dernière.



Mais, Berta est une femme intelligente qui est douée pour la politique. Bien décidée à ne pas faire la moindre vague, elle vivote dans ce château en ombre sans se faire remarquer. Mais, tout change quand elle met un fils au monde. Enfin presque. Si les ambitions de Berta étaient, suite à son devoir, de retourner dans sa famille, l’arrivée de son enfant va lui faire voir les choses sous un nouvel angle.



On découvre donc ce qu’est sa relation avec son mari, très froide, presque inexistante et on voit peu la reine. Berta fait tout pour l’éviter et personne ne semble la considérer comme la seconde reine…



Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé ce premier volume malgré le fait que ça manquait, à mon goût, de sentiment. C’est assez froid. Par contre, l’intrigue politique est super bien menée. Berta essaie de s’en tirer du mieux qu’elle le peut et y parvient très bien. Elle agit avec beaucoup de discernement et on la voit progressivement faire sa place auprès d’un roi dépassé. Elle agit avec lui comme une sorte de conseillère. Ce que sa première épouse n’a jamais fait.
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Berta, fille d'un riche seigneur du sud fait l'objet d'un mariage arrangé avec le Roi.

Elle accepte de devenir la seconde épouse de ce dernier à des fins politiques et se résigne à son sort jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte de l'unique héritier de la couronne.



Un 1er volume intéressant de par le sujet et la personnalité des personnages. J'avoue cependant ne pas avoir réussi à l'immerger dans l'histoire. J'avoue que les intrigues politiques ne me passionnent pas particulièrement. J'ai cependant aimé le design des personnages même si les arrière-plans ne sont pas très développés.

Et j'ai regretté un ou deux enchainements de scènes pas assez développés à mon goût ce qui a parfois entaché ma compréhension.



Je ne doute cependant pas que la série plaira à d'autres lecteurs que moi.

Second et dernier tome de « le cœur et le devoir ».

Harold et Berta se sont rapprochés au cours de la visite dans le sud.

Loin des manigances du clan de la Reine, ils ont pu avoir de nombreuses discussions.

Et heureusement, car à peine rentrés au palais, ils se prennent les dîtes manigances en pleine poire.

Berta est une femme intelligente qui refuse purement et simplement d'entrer dans le jeu de ses détracteurs.

Ainsi, non seulement elle évite de jeter de l'huile sur le feu, mais en plus elle apparaît comme la voix de la sagesse.

En revanche, j'ai trouvé qu'à certains égards, elle n'avait pas le sens des réalités.

En effet, elle reproche à Harold de faire passer les intérêts du royaume avant les liens de la famille.

Mais Harold tient son rôle !

Il considère que son intérêt personnel ne doit pas prendre le pas sur le bien-être du royaume.

Au fil du temps, elle semble mieux comprendre ses choix, mais a du mal et les accepter.

Pour ma part, j'ai trouvé que, au vu de la situation, Harold avait fait de son mieux, tout en cessant, enfin, d'être laxiste pour ne pas « heurter » Marguerite.

J'ai beaucoup aimé cette duologie et j'aurais bien aimé lire le roman dont il est tiré, mais je n'ai pas réussi à le trouver.

Je ne sais même pas s'il a été traduit en français.

Parfait pour un public qui aime le shôjo, un bon divertissement qui a ses limites. Les dessins sont plutôt réguliers, la lecture est agréable. L'histoire n'est pas nuancée, ni très originale ; l'univers est tout petit, mais l'histoire est traitée en 2 tomes avec une chute simple. Les dessins sont plutôt réguliers.

Un manga qui se termine en seulement deux tomes, c'est suffisamment rare pour que je me jette dessus (si en plus ça parle de royauté, de mariage arrangé, d'intrigue politique... vous-même vous savez).

Berta du clan Kasha va épouser le roi d'Australia, Harold, pour assurer la paix.

La religion du Nord ne reconnaît pas la polygamie or, Berta est la seconde épouse du roi, lequel a décidé de se convertir.

Deux clans vont se former : celui de la reine Marguerite, conservateur, intolérant et adepte des mariages consanguins (et on se demande pourquoi la reine enchaîne les fausses couches), et celui de Berta qui eux, voient dans ce mariage la preuve que les choses peuvent évoluer.

Malgré le désintérêt du roi, qui ne l'a plus approchée depuis lors, la nuit de noce a produit des effets et Berta est tombé enceinte.

J'ai trouvé le roi très (trop) laxiste dans ce tome.

L'entourage de la reine est odieux envers Berta et il laisse faire.

La reine elle-même est odieuse avec lui, à mon sens, car elle lui rappelle constamment qu'il est lui-même un fils et légitime et veut lui donner un fils pour « laver son sang de bâtard ».

A l'approche d'une tournée royale au sud des terres (territoire des Kasha), où elle va partir avec le roi sans la reine, on se demande si la jeune femme va réussir à se faire sa place au sein de la cour.

⚖️ Ce manga en deux tomes (pour le moment ?) est une vraie pépite ! Il mélange des thèmes que j’adore lire : les jeux de pouvoirs à la cour. Nous suivons dans cette histoire Berta, fille d’un des plus grand dirigeant du sud du pays. Considérée comme une princesse parmi les siens. Son monde va basculer lorsque que son père va l’envoyer à la cour au nord pour épouser le roi qui n’arrive pas à avoir une descendance. Là-bas elle n’est rien d’autre qu’une paria sans sang noble et se voit confronter à beaucoup de difficultés. Berta ne va pas se laisser faire et compte bien faire son devoir d’épouse même si elle espère secrètement retourner vivre parmi les siens dans le sud du pays.

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❤️ Un manga très intéressant et très riche pour une série qui ne compte que 2 tomes. Mais j’espère qu’il y aura une suite car la suite de l’histoire mériterait d’être encore développée (même si elle se suffit en deux tomes).

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⚖️❤️ Ma note : 17/20 Intrigues politiques, jeux de pouvoir, un bon cocktail pour une histoire addictive en 2 volumes ! ❤️⚖️

#Frimousse
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Une princesse de sang "impur" obligée de devenir la seconde épouse du roi pour des raisons purement politiques... Une reine légitime qui ne peut avoir d'enfant... Un roi en quête d'héritier : Lorsque Berta, la princesse, héroïne de cette histoire, met au monde un enfant, les luttes de pouvoir, d'influence et de sentiments commencent ! Un super manga, magnifiquement illustré par Aya Tanaka, en 2 tomes seulement. Hâte de lire la suite et fin !

Envie de lire une intrigue politique dans un royaume en proie aux manipulations ? Ce titre est fait pour vous.

Berta est la fille aînée du chef des Kasha, une riche famille du sud qui a bâtie sa fortune et son influence grâce au commerce. Du jour au lendemain, elle va apprendre par son père qu’elle va devoir se marier avec le roi du royaume. Ce n’est évidemment pas un mariage d’amour, mais un arrangement. Les Kasha ont l’argent, la famille royale, une position et un statut.

Elle va quitter la région du Sud qu’elle chérit tant pour une place de 2nd épouse à la capitale.

En effet, le roi possède déjà une 1ère épouse, mais celle-ci n’est jamais parvenue à lui donner un enfant…

À son arrivée, le roi ne va avoir aucun égard pour elle et le mariage va avoir lieu très rapidement. Vont alors s’en suivre 3 nuits durant lesquelles le roi va la rejoindre dans sa chambre afin de pratiquer la bagatelle comme le protocole le demande. Il n’est pas question pour eux d’avoir un enfant, mais plutôt de respecter les traditions.

Pourtant, une petite graine va germer dans le ventre de notre héroïne, ce qui va changer à jamais son destin et celui du royaume.

Comment va-t-elle faire pour donner naissance à cet enfant qui sera inévitablement considéré comme un bâtard par la première épouse et tous les conservateurs qui gravitent autour d’elle ?

Quelle stratégie va-t-elle choisir d’adopter l’offensive ou bien la passivité ?

Comment le roi va réagir face à cette naissance inattendue ?

Pour le savoir, je vous laisse lire cette petite série courte terminée en deux tomes qui est vraiment bien fichue.

J’ai trouvé l’histoire prenante et je l’ai dévorée, j’avais vraiment envie de savoir ce qu’allait devenir notre héroïne et comment elle allait faire pour s’en sortir.

Malgré le fait que l’histoire soit courte, les personnages sont bien construits et ont le temps d’évoluer. On a aussi le temps de découvrir les manipulations et tout ce qui se passe en coulisses et c’est pas du joli joli !!!

Pour ne rien gâcher, les dessins sont vraiment très beaux et vraiment détaillés notamment les tenues qui sont archi belles.

Si vous avez envie de découvrir une série dans laquelle une jeune femme essaye de survivre en vivant au palais royal, jetez-y un œil.


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C'est une très belle duologie qui explore les thèmes de la royauté, de la naissance, du couple, de l'héritage, des intrigues politiques, en particulier celles de la cour, de l'amitié et dans une certaine mesure, de l'amour.



Elle mérite d'être découverte, elle est pleine de nuances et ses personnages sont attachants. Son principal avantage est qu'elle est une duologie, ce qui en fait une lecture idéale pour un après-midi pluvieux sans prise de tête.

Le premier tome m'avait convaincu, celui-ci m'a charmé ! Le développement est très intéressant, la réflexion sur la notion de "couple" au sens large est très pertinente, les thématiques abordées sont intéressantes, les dessins sont toujours aussi sympathiques et la conclusion a le mérite de "terminer" cet arc de la vie de Berta et du prince Louis.

Une lecture divertissante ! On suit davantage le destin de Berta que toute relation amoureuse avec le Roi, et je tiens à le préciser, car cela pourrait décevoir certains lecteurs : ce n'est pas une romance. C'est plutôt la vie de Berta Kasha, une jeune femme offerte en mariage politique au Roi pour devenir sa seconde épouse, car la première ne peut pas avoir d'enfant, et qu'il faut renforcer les relations du royaume avec les clans du Sud. (Berta étant la fille aînée d'un chef particulièrement estimé.) On suit sa vie en tant que nouvelle épouse, son annonce de grossesse et ses difficultés pour garder son fils auprès d'elle.



Le style de dessin est sympathique et la lecture est fluide. Si vous le croisez dans une librairie ou à la médiathèque, prenez-le, vous avez de grandes chances de l'aimer !

Le cœur et le devoir est une courte saga en 2 tomes, et celui-ci en est le dernier. C’est un titre qui adapte un roman en manga, et même si ce second tome se suffit à lui-même, j’espère tout de même que la suite sera adaptée en manga, et surtout qu’elle sera traduite chez nous, même si je n’en ai aucune idée.

Je dois reconnaître que j’ai beaucoup aimé cette petite saga, aux thématiques qui me plaisent beaucoup, mais qui ne se contente pas de romancer cette relation. Bien au contraire, il y a une part de réalité, de cruauté dans cette histoire, où les mariages arrangés ne sont pas forcément joyeux, ils sont avant tout politiques, et c’est ce qui est très bien décrit dans cette saga.



Nos deux protagonistes Harold et Berta ont des rapports et des discussions courtois, qui ne permettent aucuns réels rapprochements entre les deux. Mais pour faire bonne figure face au reste du peuple, surtout que Berta a mis au monde un fils, un héritier pour Harold qui n’arrivait pas à en avoir avec son épouse Marguerite, ils se rendent dans le Sud pour visiter le pays et la famille de Berta.

Cette tournée dans le Sud est avant tout politique, pour que le peuple puisse voir l’alliance entre ces deux parties du royaume, pour calmer sûrement des tentions.

C’est un voyage très dépaysant pour le lecteur, mais aussi et surtout pour Harold, qui n’a pas vraiment l’habitude de se rendre dans cette partie du royaume, alors que pour Berta c’est un retour aux sources.



J’ai adoré faire la rencontre du pays du Sud, mais aussi faire la rencontre des proches de Berta qui apportent de vrais éléments pour approfondir le personnage, et ils renforcent aussi les enjeux politiques accompagnés de mariages arrangés.

En effet, outre la rencontre avec ses parents, et sa sœur, c’est aussi la rencontre avec Horacio, un jeune homme qui devait se fiancer à Berta. Ce fut une rencontre intéressante pour accentuer l’intérêt de mariages arrangés, mais surtout, cela confirme que ces mariages ne sont que des gains politiques, comme ici, Berta avec Harold, qui avait une bien meilleure place qu’Horacio...



Berta reste tout du long de ce tome, une jeune femme brillante, pleine d’esprit et qui voit large pour le peuple. Elle ne se contente pas de sa petite personne et d’intrigues politiques inintéressantes, à l’inverse totale de Marguerite, qui fomente d’autres plans de son côté. On pouvait reprocher à Harold son manque de clairvoyance sur cette situation, et sur les réelles intentions de ses deux épouses, heureusement que dans celui-ci, il recouvre la vue sur tous ces éléments. D’une part grâce à la présence de Berta, qui n’hésite pas à lui faire part de certaines de ses observations pour notamment la sécurité de son fils, surtout que ce voyage a pu les rapprocher. D’une autre, il semble être plus enclin à écouter son conseiller sur certains choix et certaines décisions, nécessaires pour la survie de la couronne et du peuple.

En effet, un des plus gros problème de la saga est lié à Marguerite, elle se trouve être une menace pour la couronne et ce, depuis le premier tome. Elle semble tenir des propos dépassés pour notre époque, mais pas vraiment pour une époque plus historique, bien qu’Harold semble prêt à faire bouger les choses et à ouvrir les mentalités.

Le choix fait par le roi m’a plutôt surprise, mais j’ai trouvé qu’il l’avait bien mené, et il prenait ses responsabilités envers ses deux épouses, mais aussi envers la couronne et l’avenir de son pays.



Ce n’est pas un titre plein d’action, de combats et de violence, mais c’est une saga intelligente et stratégique. Elle met en avant les enjeux politiques, et les éléments importants pour maintenir la paix dans le pays. Ce n’est pas de la romance comme on en rêve, mais c’est un titre qui peut vraiment être considéré comme assez réaliste sur son développement, j’ai vraiment beaucoup aimé ce titre. Notamment, la fin du tome et de cette saga m’a beaucoup plu, elle peut se suffire, même si une suite serait vraiment appréciable pour en apprendre plus, et retrouver Berta et Harold. C’est un manga que je peux aisément recommander, surtout pour les personnes qui apprécient les titres mettant en avant la royauté et les enjeux.

Ce deuxième tome est aussi réussi que le premier: intrigues et manigances dans un royaume où le devoir et la raison d'Etat priment sur les sentiments. Vous l'aurez compris, il ne s'agit pas de romance mais bien de complots entre des factions essayant de tirer partie des différences entre les époux royaux. Le voyage de Berta et d'Harold dans les terres du Sud va instaurer entre eux un respect mutuel et nous permettre d'en savoir plus sur le passé de Berta. Harold apprend, de son côté, à mieux connaître sa seconde épouse. Il ouvre les yeux sur ses failles personnelles et sa naïveté en tant que chef d'Etat. Cela l'amène à devenir lucide à l'égard de Marguerite, dont l'entourage la pousse à commettre une terrible erreur.

Les dessins sont superbes, l'intrigue est très bien amenée et fait la part belle à la psychologie des personnages. Une vraie réussite!

Le coeur et le devoir est l'adaptation en manga d'un roman éponyme ayant eu un franc succès au Japon - et que j'ai bien envie de lire !

Sans vouloir spoiler l'histoire, le tome 1 raconte le mariage de Berta, issue d'une famille du Sud, les Kasha, avec le roi Harold, qui n'arrive pas à avoir d'héritier avec sa femme Marguerite. Personnalité forte dotée d'une grande intuition, Berta arrive à se faire une place dans l'arrière palais, malgré son rang de seconde épouse. Le roi ne lui porte pas beaucoup d'attention, pourtant, elle tombe rapidement enceinte. Mère attentive, elle arrivera à garder auprès d'elle le petit Louis, futur héritier. Ce manga est une belle réussite à tout niveau; l'accent est mis sur la psychologie des personnages sur fond d'intrigues politiques. Intéressant et sublime!

Le cœur et le devoir est un titre terminé en 2 tomes, que l’on a pu découvrir puisque les éditions Doki-Doki ont proposé ces deux tomes en sortie simultanée. Les mangas dans un joli petit coffret ou séparément à votre convenance. Pour avoir commencé, mais pas encore lu le second, ce n’est pas dérangeant si on ne lit pas les deux à la suite. Même si on a bien envie de découvrir la suite tout de même !

Ce manga est une adaptation issue d’un roman, et je pense que j’aurai bien envie de lire le roman aussi, j’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome.

On doit ce titre à deux auteurs, une scénariste et une dessinatrice, Himawari Hoshino pour le scénario et Aya Tanaka pour le dessin. Deux mangakas encore inconnues chez nous, mais dont on va pouvoir découvrir le travail, et j’espère que l’on pourra les redécouvrir.



Après cette présentation de l’œuvre sans entrer dans le vif de l’histoire, il est temps de parler d’elle ! On fait la rencontre en premier lieu d’une jeune femme du nom de Berta Kasha, une femme d’une vingtaine d’années très probablement, et qui se voit monter à la capitale pour épouser le roi en tant que seconde épouse. Un mariage fort classique, qui est avant tout politique, pour renforcer les liens entre le sud de ce pays et la capitale.



Le contexte de l’histoire m’a tout de suite plu, étant déjà une grande fan de récit et d’histoires en lien avec la royauté, qu’elle soit romancée ou encore, plus cruelle, plutôt fidèle à la réalité telle qu’on la connaît dans notre histoire notamment française.

J’ai par ailleurs, imaginée cette histoire en Espagne, puisqu’à plusieurs reprises, on nous présente le pays et sa forme, et elle ressemble énormément à celle que l’on connaît de l’Espagne actuelle. C’était plutôt original, et j’ai trouvé sympathique de mettre en avant ce pays, et pour une ambiance historique, pas de détails ou de contexte politique plus poussé pour pouvoir trouver une époque en particulier. En tout cas, elle a quelques siècles et semble même mélanger quelques époques pour former une ambiance unique et propre au titre.

Pour toute cette ambiance, j’ai déjà été charmé, d’autant plus que le dessin sert grandement le récit, et il est très beau et sait rendre les expressions saisissantes !



Mais une ambiance ne fait pas tout, les personnages y sont pour beaucoup aussi, et ici, le titre n’en a pas à rougir. En effet, on fait la rencontre en premier lieu de Berta et de son père, pour celui-ci pas grand-chose à ajouter si ce n’est être plutôt classique. En revanche, Berta m’a vraiment beaucoup plu ! Même si, elle semble se résigner et ne pas beaucoup lutter contre ses idées, elle va tout de même savoir utiliser son intelligence et ses connaissances pour faire sa place dans cette cour qui est loin de l’accueillir à bras ouverts.

J’ai vraiment adoré suivre ses réflexions et la façon dont elle a fait pour mettre en place ses pions, pour avoir un peu de tranquillité, et de protéger son peuple ainsi que son enfant.

D’autant plus, qu’elle va rapidement tomber enceinte, porter et mettre au monde l’unique héritier du roi. Berta est une héroïne que l’on apprécie vraiment pour ses qualités, elle n’a pas besoin de prouver sa force à la bataille pour en faire un personnage attachant.

Ce qui est du roi Harold, on commence à avoir une attache surtout vers la fin du tome. J’ai trouvé intéressant de nous présenter un roi trentenaire, qui souffre du manque d’héritier plus qu’il ne le laisse paraître. Mais je trouve dommage qu’il soit plutôt effacé dans ce récit, pour moi, il manque vraiment de présence et d’appui. Il donne aussi cette impression d’être complètement dépassé par les événements, et semble découvrir énormément de choses sur son royaume, sur sa cour même, limite à me demander s’il sait où il est et ce qu’il fait. Je trouve que c’est triste de voir un personnage masculin aussi peu charismatique avec la place qu’il a et qu’il doit défendre, surtout avec ce contexte et cette politique qui semble vouloir se développer, mais qui est limité… J’espère que dans le second tome, il sera plus marquant et prendra la place qu’il mérite vraiment, surtout qu’il ne semble pas bête ni stupide…

Dans cette équation, on peut compter un troisième personnage nécessaire au récit, qui n’est autre que la reine actuelle Marguerite. Une autre femme qui a le statut mais qui n’a pas réussi à mettre au monde un héritier ou même une héritière. C’est un personnage que l’on voit peu, mais que je n’ai pas beaucoup apprécié, c’est aussi le cliché même de la reine, une femme manipulatrice et qui sait ce qu’elle fait dans ses manigances. J’ai encore une fois eu le sentiment que c’était elle qui menait la danse et qui dirigeait le pays.

Même si j’ai trouvé intéressant l’interlude pour apprendre à mieux connaître le lien qui unit Marguerite et Harold, et connaître aussi leur vrai caractère qui se cache derrière leur statut.



Le récit de ce premier tome, va beaucoup se concentrer sur l’immersion de Berta dans cette cour hostile, et sur le fond politique d’unir les deux parties de ce pays, et calmer les esprits en même temps. Si la première partie du récit se concentre sur la cour, et nous plonge dans un univers hostile où notre soutien va exclusivement à Berta, la seconde se veut plus calme, mais est tout aussi importante et essentielle pour la politique du pays.

En effet, on va pouvoir découvrir un peu plus le pays d’enfance de Berta, cette capitale qui l’a vu grandir, mais surtout les soutiens qu’elle a ici. Encore une fois, c’est lié à elle, mais j’ai beaucoup aimé la tournure des événements, la façon dont elle est protégée par ses personnages et où elle peut s’imposer pour mener à bien ses ambitions politiques. Elle peut clairement déclencher des catastrophes politiques ou encore maintenir la paix dans ce royaume. J’ai beaucoup aimé ce premier tome comme vous pouvez le comprendre, et j’ai hâte de me lancer dans le second et dernier pour retrouver cette ambiance !

Dans cette suite, avec son époux le roi, Berta va se rendre chez elle. L’occasion de découvrir ce qu’elle a sacrifié pour accomplir son devoir. Bien décidée à peser auprès du roi, elle commence à le conseiller de manière très subtile sur sa manière de gérer le pays. Tout cela pour gagner des partisans qui pourront épauler son fils plus tard si la situation l’exige. Les droits d’héritage, de succession sont au cœur même de cette suite.



J’ai trouvé ce second volume tout aussi passionnant que le premier. On y retrouve une Berta prête à tout pour placer ses pions et protéger son fils de la jalousie de la première épouse, prête à tout pour récupérer les faveurs du souverain. Y compris ourdir les plus vils complots. Mais cette dernière est moins versée dans l’art de la politique que Berta.



De fait, notre héroïne douée en intrigue, et très intelligente aura bien plusieurs coups d’avance par rapport à ses ennemis. C’est assez jubilatoire à lire d’ailleurs.



J’ai vraiment aimé ce tome sauf peut-être le dénouement qui arrive trop vite à mon goût, mais combiner un roman au récit plutôt fouillé en deux mangas, ça ne devait pas être des plus simple. Ce qui m’a également manqué, c’est l’absence de sentiment.



Si Berta aime son fils et a peur pour lui, elle ne semble pas être amoureuse du roi. Et l’inverse est vrai également. Si ce dernier dit être épris de sa première épouse, il se rapproche par la suite de Berta, il prend ses avis en considération avec beaucoup d’intérêt et de sérieux. Il la respecte même. Sauf que… la romance est totalement absente de ce manga. Enfin, il faut vraiment lire entre les lignes et la chercher. Du coup, je trouve la fin assez expéditive dans le sens ou le monarque change de reine comme de chemise. Bon, même si sa première femme a voulu conspirer contre lui…



Bref, hormis l’amour d’une mère pour son enfant, qui m’a par ailleurs beaucoup touchée, je déplore l’absence de romance.



Quoiqu’il en soit, j’ai passé un très bon moment avec de dytique en manga qui donne très envie de découvrir l’œuvre originale. Si comme moi, vous êtes friande. s de ce genre de seinen parlant d’intrigues politiques, de place et de pouvoir, ce titre est fait pour vous. Et, n’oublions pas la force de Berta qui met tout en œuvre pour protéger son enfant.



Bref. Un manga des édition Doki Doki à lire.
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