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Critiques de Hoang Nguyen (4)
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Carbon Grey, tome 2 : Filles de la pierre

Ce tome fait suite à Carbon Grey, Tome 1 : La prophétie de Gottfaust (2011) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les 3 épisodes parus en 2012/2013. Il s'agit d'une série indépendante de toute autre. Elle a été créée par Khari Evans, Mike Kennedy et Hoang Nguyen. Le scénario est de Paul Gardner. Les illustrations et couleurs sont réalisées par Khari Evans, Kinsun Loh, et Hoang Nguyen, avec l'assistance de Joffrey Suarez et Paul Gardner pour les épisodes 1 et 2. Le récit se termine dans Carbon Grey Volume 3: Mothers of the Revolution. La série a également bénéficié d'un artbook : The Art of Carbon Grey.



En deuxième de couverture : les paroles et la partition de la chanson Zima Prishla. Pendant de nombreuses générations, le royaume d'Ursa fut gouverné par la famille de nobles Zakharin. Il semblait y avoir toujours eu un Tsar et la cité de de Meska s'en trouvait rassérénée de savoir qu'il en serait toujours ainsi. Puis vint un hiver il y a de cela quelques années, plus rigoureux que la nation n'en avait jamais connu. Pendant sept semaines d'affilée, la neige s'est déposée en couches épaisses, et le vent a rugi dans les rues, assez fort pour geler les prières d'un homme dans sa gorge. Un seul nouveau-né survécut à cet hiver : Raisa, une demoiselle fille d'une servante du palais, à la peau pale. Selon la tradition, son nom lui fut donné par le Tsar. Après la mort prématurée de sa mère et la disparition de son père, elle fut adoptée par la famille royale car Alena, leur fille, en avait fait sa meilleure copine. Mais ces semaines de tempête avivèrent la colère du peuple, beaucoup étant mort de froid ou de faim et une révolution éclata. Alors que le palais était la proie des flammes, une servante réussit à évacuer les deux jeunes filles et à s'enfuir, pour rejoindre un carrosse. Malheureusement le cocher était à la solde du peuple et il exécuta froidement la servante. Les deux fillettes parvinrent à s'enfuir dans la neige et à rejoindre par miracle le point de rendez-vous.



Au temps présent, les journaux ne parlent que de la réapparition des sœurs Grey, du fait qu'elles soient quatre et non trois comme le veut la tradition, de l'assassinat du Kaiser à l'occasion de la signature d'un traité de cessez-le-feu, en la présence de Giselle Grey. L'article se termine en se demandant quand les sœurs réapparaîtront. À Kernauw, les ministres et les riches industriels sont réunis pour une soirée. Le premier ministre décide de rentrer chez lui avec son épouse. Une jeune femme approche en sortant de la brume. Les gardes se précipitent sur elle et commencent à la tabasser, estimant qu'elle représente un danger. Elle succombe sous le nombre et gît à terre. Le premier ministre parvient enfin à se frayer un chemin et il reconnaît Giselle Grey, tenant dans ses mains une lettre cachetée par un sceau de cire. Dans le palais, la reine récemment couronnée s'apprête à parler à son peuple depuis le balcon, avec le représentant de la Cabale à ses côtés.



Après un premier tome très dense, le lecteur replonge dans cet univers si riche, avec une histoire familiale complexe pour la famille régnante d'Ursa, une histoire de ce monde sur plusieurs générations, une mystérieuse sororité et une prophétie associée à Gottfaust, un individu semi-historique, semi-mythologique. L'intrigue et son environnement s'avère encore plus riche que dans le premier tome. Cela commence avec une introduction de 10 pages, retraçant les premières années de la vie de Raisa, évoquant vaguement la Russie et les drames de sa famille royale. Cette partie est racontée sous la forme de cases avec un texte qui court de l'une à l'autre, sans phylactère de dialogue. Le lettreur a choisi une police de type manuscrite, un peu serrée, quelques mots ressortant parfois mal sur le fond, pouvant rendre la lecture plus difficile. Les dessins sont de nature réaliste, réalisés à l'infographie ce qui leur donne une texture riche, avec des éléments visuels entre le récit historique et le conte : le somptueux palais à l'architecture russe, la tempête de neige qui n'en finit pas, la masure délabrée, la cape rouge avec capuche évoquant un chaperon, le pont de bois sur pilotis, le torrent qui a grossi, une gravure pour la prophétie, un incendie qui ravage une maison en pleine ville, un bal donné pour les débutantes. Dans le même temps, la tonalité n'est pas celle un peu sucrée et faussement romantique des dessins animés de Walt Disney : elle est plus adulte et réaliste, avec une légère saveur d'horreur, en voyant ces enfants ballottés et arrachés à leurs parents, et la mort d'individus.



Le lecteur passe ensuite aux 3 épisodes de cette deuxième saison, la suite directe de la première. Il constate que les auteurs continuent à avoir énormément de choses à raconter. Ils évoquent les relations entre les quatre sœurs, mais sans en dire beaucoup plus. Le lecteur peut voir Giselle en action, surpris par son apparente jeunesse, contrastant avec sa capacité d'action rapide et violente, et sa compréhension des forces en présence, en particulier politiques. De son côté la reine Aleta s'est lancée dans une politique complexe pour que l'ordre du monde revienne en faveur de la nation d'Ursa. Le lecteur qui a suivi l'introduction apprécie le talent de manipulation de cette femme et la manière dont elle ourdit son complot, dont elle manipule les uns et les autres. Plus tard un personnage fait observer qu'elle n'a aucune chance de maîtriser les forces qu'elle a mises en branle. Il est visible les artistes ont pris un réel plaisir à lui donner une allure régalienne : la couronne finement ouvragée, le manteau avec le col d'hermine, les insignes du pouvoir, l'air hautain d'une personne qui a conscience d'engager le destin des citoyens qui composent son peuple, y compris leur mort dans la guerre à venir, avec une planche magnifique (un dessin en pleine page) quand elle annonce la purge qui va avoir lieu : son visage dominant les deux tiers supérieurs, et trois soldats lourdement armés et casqués qui avancent vers le lecteur, le fusil pointé en avant, dans le tiers inférieur.



Le récit se construit sur la base de plusieurs fils narratifs qui s'entremêlent avec des points de jonction où les personnages se rencontrent, ou subissant les conséquences d'un autre fil narratif, ou avançant vers des territoires inattendus. Après la reine et Giselle Grey, le lecteur s'attache aux faits et gestes du général Wolf et de Mathilde Grey. C'est une autre facette du récit avec une tentative d'assassinat, puis un périple d'abord par mer, puis par terre dans des régions montagneuses et enneigées pour rallier la cité de Heilig. Les auteurs montrent une jeune femme très compétente pour l'art du combat, qui est le jouet des circonstances, et ne peut que suivre le mouvement en se montrant combative. C'est l'occasion pour les artistes de montrer de nouveaux environnements : le port de la capitale où elle embarque sur un aéroglisseur avec le reste de la troupe commandée par le général Wolf, le souk qu'elle visite en suivant un étrange symbole sur le mur jusqu'à retrouver Marshall et Marshal, le poste de pilotage de l'Hovercraft alors que le navire est assailli par un monstre marin, le rivage sur lequel ils finissent par accoster avec un loup blanc qui les observe, et une longue marche dans des pentes enneigées pour enfin découvrir la cité si particulière de Heilig. Le lecteur en prend plein les yeux, sans que les artistes ne se contentent de réaliser des cases spectaculaires pour mettre en avant un lieu ou une action. Il s'agit d'une narration organique qui montre les événements comme ils surviennent avec un bon niveau de détails et un budget illimité en ce qui concerne les moyens de transport, la technologie ou encore les localisations.



Le tome se termine avec plusieurs surprises. Cela commence avec la reprise de la carte du monde sur deux pages. Puis suit une enquête de Marshall et Marshal, de 10 pages, réalisée par les mêmes auteurs. Ce n'est pas un bonus intégré comme ça, pour faire bouche-trou. Le lecteur en apprend plus sur le risque de déformation de la réalité, dans des pages aussi riches que celles de l'aventure principale, avec un sacrifice émouvant. Puis le lecteur découvre une aventure d'Elliott Pepper, racontée dans un style ligne clair très inattendu, quatre pages de pure aventure sans phylactère, agréable et rigolo, un bel hommage à Hergé. Comme à la fin du premier tome, il lit ensuite la rédaction d'une jeune fille, une écriture encore un peu malhabile, avec une couleur différente pour chaque paragraphe et une forme de naïveté qui incite le lecteur à se représenter la même scène avec un point de vue adulte. En fin, il découvre 8 illustrations en pleine page, les couvertures originales et les couvertures alternatives. Une seule petite coquille visuelle dans ce tome, le bandeau sur l'œil de Dina Cumming qui passe de l'œil droit dans la première moitié, à l'œil gauche dans la seconde, sans explication.



Deuxième tome de la trilogie pour une histoire alternative particulièrement ambitieuse, racontée dans un nombre de pages maîtrisé. Le lecteur s'immerge dans un monde représenté avec un luxe de détails, et dans des intrigues politiques, mêlées aux hauts faits des personnages principaux.
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Carbon Grey, Tome 1 : La prophétie de Gottfaust

Ce tome contient les 3 épisodes parus en 2011. il s'agit d'une série indépendante de toute autre. Le scénario est écrit par Khari Evans, Paul Gardner, Mike Kennedy et Hoang Nguyen. Les illustrations et couleurs sont réalisées par Khari Evans, Kinsun Loh, et Hoang Nguyen.



Un première page figurant un facsimilé d'un article de journal exposant et expliquant le contexte de l'histoire : Nabe, un pays neutre au centre de l'Europe, objet de toutes les convoitises et complots de la part de 2 coalitions de pays, d'un coté les pays de l'Axe menés par le Kaiser, de l'autre les Puissances Alliées. Le Kaiser est protégé par une sororité :Anna, Eva, Giselle et Mathilde Grey. Une prophétie fait état que les soeurs Grey seront toujours 3 et que la treizième à naître apportera un changement irrémédiable. Mais voilà, pour cette génération, il y a 4 soeurs, et non 3. Qui plus est le Kaiser vient d'être assassiné, peut être par une Grey ce qui détruit le fragile équilibre qui existait entre les diverses factions. Ailleurs Dina Cumming et Eliott Pepper (2 espions de camps opposés) se retrouvent contraints et forcés de s'entraider pour survivre. Les intrigues de palais vont bon train, à commencer par la succession du Kaiser, que la Reine entend bien prendre en main (avec un argument déterminant). Le Wolf General n'a d'autres choix qu'aider la Reine jusqu'à ce que son atout ne soit plus valide.



D'entrée de jeu, le lecteur est frappé par la densité du monde dans lequel se déroule l'histoire. Il y a bien sûr cet article de journal qui laisse entrevoir quelques bribes d'une uchronie. Il y a également en fin de volume une carte de la Mitteleuropa qui fait apparaître des pays aux contours différents de ceux de notre Terre, ainsi que les frontières et les étendues d'eau. Au fil des 3 épisodes, le lecteur grappille des informations de ci, de là, sur les différentes forces qui s'opposent, leurs allégeances et leurs chefs. Il apprend aussi au fur et à mesure qui sont les 4 soeurs, ainsi que la nature de la prophétie. Il découvre qu'elle fait référence à un ancien héros mythique (Gottfaust), et à une sorte de pierre de pouvoir. Le récit mêle cette découverte d'un monde très riche à des actions de combats et des actions d'éclat de type aventure à grand spectacle. En 3 épisodes, les scénaristes insèrent beaucoup d'informations, mais ils n'ont pas la possibilité de terminer leur histoire. Pour les lecteurs un peu distraits, les scénaristes ont inclus en fin de volume 5 pages de résumé qui ont la particularité d'être rédigées comme l'aurait fait un enfant d'école primaire, à la fois pour les phrases simplistes, et l'utilisation de 3 couleurs différentes (une par ligne, en alternance). Le résultat est d'une naïveté et d'un premier degré confondants. Une deuxième saison a été mise en chantier en 2012.



Outre ce monde historiquement bien structuré et bien développé, le lecteur peut apprécier la richesse des illustrations. Il y a bien sûr les images chocs qui s'impriment sur les rétines : Mathilde baignant dans le sang de soldats, une femme bien en chair en train de danser pour le plaisir des soldats, l'énorme poitrine mise en avant de Dina Cumming, le décolleté impressionnant d'Eva Grey dans une robe blanche magnifique alors qu'elle tranche une tête et un pied avec du sang qui gicle, la pose obscène de la Reine alors qu'elle est en train d'être habillée, la peau desséchée et grisâtre de Nana, etc.



Il est évident que ces créateurs souhaitaient développer un monde aussi riche sur le plan visuel que dans son contexte narratif. On trouve également en fin de volume une scène de 2 pages coupée au montage, encore au stade de dessins encrés, avant la mise en couleurs. Ces 2 pages permettent de mieux apprécier le travail de dessin traditionnel, la manière dont l'encrage est appliqué de manière rapide pour conserver une forme de vivacité dans les dessins. À partir de là, il est possible aussi de se rendre de compte de tout ce qu'apporte les couleurs dans chaque page. Il est visible que les illustrations ont été conçues dès le départ comme étant constituées à part égale entre le dessin proprement dit et la mise en couleurs à l'infographie. En fonction des séquences, les couleurs vont établir une ambiance, faire apparaître la texture des matières, apporter des informations visuelles supplémentaires par rapport aux dessins de base. Les dessinateurs savent choisir et jouer avec les nuances d'une teinte principale pour nimber une séquence dans une couleur particulière. Ils maîtrisent leur outil pour rendre la texture du cuir sur les tenues de combat. Ils ont trouvé une solution graphique efficace et élégante pour dépeindre les chevelures des soeurs Grey, jusqu'au niveau du cheveu. Le lecteur prend un grand plaisir à détailler ces éléments qui confèrent une substance palpable à chaque tenue, à chaque élément du décor.



Dans les scènes les plus réussies, ces 3 approches de l'utilisation des couleurs se marient pour donner vie à des situations improbables. L'interrogatoire de Nana (1 page) dégage une horreur glaçante, bien que les actes de torture ne soient pas représentés de face. Les illustrateurs ont choisis une teinte vert / gris pour les pierres de la cellule, avec une teinte approchante pour la peau de Nana qui transcrit à la fois son âge, mais aussi la souffrance du personnage. Le résultat est maladif et porteur d'un sentiment de révulsion et de sadisme plus fort que la simple représentation d'actes ignominieux. Les illustrateurs sont tout aussi à l'aise pour les scènes d'action, ou les scènes de dialogue.



Cette courte histoire incomplète réalisée par Khari Evans, Paul Gardner, Mike Kennedy, Hoang Nguyen et Kinsun Loh sort du lot de la production des comics de base. Il s'agit de la découverte d'une uchronie intelligemment conçue et richement développée, à la fois sur le plan de son histoire, et sur le plan visuel. Il reste à espérer que la saison 2 sera complétée. En attendant, cette série a eu droit à son artbook : The art of Carbon Grey.
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Carbon Grey, Tome 1 : La prophétie de Gottfaust

autant c'est beau autant c'est ennuyeux et compliqué
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Carbon Grey, Tome 1 : La prophétie de Gottfaust

Edité chez Panini sous le label 100% Fusion Comics et initialement lancé à travers la plateforme de crow-funding KickStarter , voici Carbon Grey : une série « steampunk » qui va dévier notre ligne du temps et nous transporter en …



Nous sommes en MiddelEuropa en plein première guerre mondiale et au début de l’ère industrielle ; MiddleEurpoa un continent complètement désolé et dévasté par la guerre et en son sein, réunis sous une même bannière, les nations de l’Axe qui sont régies par la main de fer du Kaiser. Celui-ci dont le rêve est de ne former qu’un seul et unique empire essaie de faire pression sur les autres pays ne faisant pas partie de l’Axe afin qu’ils les rejoignent … sous peine de répressions. Le Kaiser, un homme considéré comme un dieu, adulé et craint ; pour sa protection et ce depuis des générations, la famille Grey est entrainée pour le protéger comme l’avait fait le premier Grey, le légendaire Gottfaust qui avait initié le cycle ; Des siècles durant, trois sœurs représentant la Force, la Sagesse et la Grâce ont relevé la tâche , ni une de plus ni une de moins car la prophétie dit bien que la 13e filles Grey sera l’initiatrice d’une révolution. Seulement, aujourd’hui les Grey sont quatre, Eva et Anna ainsi que les deux jumelles Mathilde et Giselle … Qui sera celle que l’on surnommera Carbon Grey ? L’indomptable Giselle ou la malicieuse Mathilde ? Finalement toutes ces légendes n’étaient pas si importantes sauf que là, le Kaiser vient de mourir ou plutôt d’être assassiné. Par qui ?



Toutes les évidences pointent sur Giselle qui était en charge de protéger le Kaiser ; et ces deux sœurs Ana et Eva partiront en quête afin de découvrir la vérité alors qu’entre temps, en coulisses, la reine Alena Von Medeim elle-même conspire et manipule les Grey car elle convoite bien plus que la place du Kaiser …



Conspirations politiques, scènes épiques, visuellement dense, une histoire complexe ; voilà ce que nous ont réservé le trio mené par Hoang Nguyen, Kinsun Loh et Jhari Evans dans ce premier volume de 64 pages de purs délires graphique. C’est beau, c’est dynamique et vivant et nous balance un esthétisme alliant latex (c’est bien le latex^^), gothique, steampunk et j’en passe ; un vrai plaisir à regarder.



Mais attention, ce récit a une narration complexe utilisant des codes qui pourra désarçonner le lecteur à la première lecture voire même le dégoûter tellement c’est incompréhensible et seulement après une deuxième lecture on pourra vraiment en savourer tout son substrat. En gros, une histoire palpitante avec un équilibre bien fichu entre intrigue et humour, avec ces sous-intrigues et personnages obscurs.



Là où la bd est également intéressante, en plus de la partie visuelle évidemment, c’est quand on plonge au cœur de la psychologie du personnage puisque l’héroïne va être prise dans un dilemme car plus elle avance dans sa mission, plus elle rechigne à accepter sa destinée qui a été tracée sans son bon vouloir. Prise entre deux feux, la famille Grey dompter- t’elle sa destinée ?



Au final , voilà une production américaine indépendante qui sort de nulle part et qui est une belle surprise, un peu compliqué ma foi à sa première lecture mais qui en vaut la peine. Les passionnés de ce genre d’univers qui ne dévoile les indices que parcimonieusement et au background complexe y trouveront plus que leur compte et ma foi , moi je l’ai trouvé :)



Pour publique averti … le cours de l’histoire a été inversé, accrochez- vous.



Ps: hey! vous savez quoi ? Le volume deux vient de sortir :)



http://lacasebd.overblog.com/2013/11/carbon-grey.html
Lien : http://lacasebd.overblog.com..
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