— Mademoiselle se mariera dans l’année, c’est sûr, dit la grande Nanon en remportant les restes d’une oie […].
— Je ne vois point de partis pour elle à Saumur, répondit madame Grandet en regardant son mari d’un air timide qui, vu son âge, annonçait l’entière servitude conjugale sous laquelle gémissait la pauvre femme.
Grandet contempla sa fille, et s’écria gaiement : — Elle a vingt-trois ans aujourd’hui, l’enfant, il faudra bientôt s’occuper d’elle.
Eugénie et sa mère se jetèrent silencieusement un coup d’œil d’intelligence.