— Ne pleure pas, princesse, murmure-t-il en posant son front contre le mien. Oublie que tu me quittes et laisse-moi croire que tu es heureuse. J'ai besoin de ça pour te laisser partir.
Il fait un pas dehors puis se ravisant, se retourne et me plaque contre le mur. Cette fois, il n'y a plus rien de doux ni de tendre dans ses gestes. Sa bouche est pressante et vorace, elle pille autant qu'elle donne et elle exige une reddition totale.
Mais le désir balaye tout sur son passage, y compris la voix de la raison. Je sais avec certitude dans un coin de ma tête que je vais regretter ce qui est en train de se passer, mais je ne veux pas, je ne peux pas y penser maintenant.
Un ami, c’est quelqu’un que tu choisis pour ce qu’il est et que tu acceptes comme il est, défauts compris. Quelqu’un avec qui tu peux être toi-même, sans faux-semblants et sans chercher sans cesse à t’améliorer pour lui plaire. Tu ne projettes pas sur lui tes attentes ou tes envies et tu ne cherches pas à le transformer en ce qu’il n’est pas. Seulement à l’aider à choisir ce qui le rendra heureux. La jalousie et l’exclusivité, ça n’existe pas en amitié, pas plus que l’engagement ou les obligations. Tu n’attends pas de l’autre plus que ce qu’il veut ou peut te donner.
- J'aime tout de toi : ton odeur, ta voix, le goût de ta peau, le poids de tes seins dans mes mains...
- Et moi je t'aime au-delà de ce que j'aurais pu imaginer, princesse.
Le rôle de l’héroïne romantique, fidèle à son amour malheureux jusqu’à la mort, très peu pour moi. La seule personne sur qui je dois compter pour être heureuse, c’est moi !
Nos corps se trouvent, comme deux pièces d'un même puzzle.