Je suis certain que vous serez d’accord pour dire que nos libertés sont l’objet d’attaques sans précédent. Si les capitalistes internationaux et les Juifs arrivent à leurs fins, nous ne serons bientôt plus qu’une pathétique bande d’esclaves réduits à la pénurie et à la servitude, tandis que les gros bonnets de New York et de Washington se baladeront en limousine en buvant du champagne.
On en arrive au point où il devient difficile de compter sur qui que ce soit. J’ai pourtant envie de faire confiance aux gens. Mais c’est hélas un luxe que je ne peux pas me permettre.
Un mensch, c’est la personne sans prétention qui fait attention aux autres. Elle ne s’habille pas de manière trop voyante. Jamais les autres ne se sentent bêtes en sa compagnie. Elle ne les ridiculise pas. Elle ne les fait pas se sentir petits. Quand ils lui parlent, elle les écoute.
Il était peut-être naïf, mais il considérait que certains principes valaient la peine que l’on se batte pour eux : la vérité, la justice, la démocratie. Le pays avait ses problèmes, mais il n’était pas du genre à s’asseoir sans rien faire et à les regarder empirer.
Une arme à feu n’est pas simplement une machine qui fait « bang » quand vous pressez la détente. Si vous devez utiliser votre arme, ce sera inévitablement dans une circonstance extrêmement stressante. Une histoire de vie ou de mort. Sous la pression, votre motricité fine se détériore, votre champ de vision rétrécit, votre main devient moite et votre corps tremble. Autant vous dire que vous contenter de savoir comment fonctionne votre arme ne sera pas suffisant. Il faut que ce soit complètement instinctif.
Gavrilo Princip était un anarchiste serbe. Un jour, il s’est approché de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois, et lui a tiré dans le cou. Une balle, un jeune homme en colère. Voilà qui a suffi à provoquer la Première Guerre mondiale. Quatre ans plus tard, plus de dix millions de personnes étaient mortes.
Les cochons sauvages étaient considérés comme des animaux nuisibles, pas comme du gibier. Donc pas de périodes interdites avec la saison de la chasse. Pas de limites de nombre. Personne pour se soucier de savoir s’ils étaient vivants ou morts.
J’aime à me considérer comme un constitutionnaliste freelance. Pas un de ces geeks dans leur tour d’ivoire, non : les mains dans le cambouis.
Une vie dans l’ombre, ce n’était pas vraiment une vie.