Ce matin, en flânant dans les rues de Madrid, mes pas m’ont conduite vers le quartier de Salamanca. Calle de Serrano, j’ai revu Nicolas se tenant près de moi, devant la vitrine où il m’avait abordée il y a… oui, presque sept ans déjà. Son reflet dans la glace me souriait et, soudain, j’ai ressenti le poids de mes erreurs comme un fardeau insurmontable : les mensonges accumulés au fil des mois, les êtres que j’aimais le plus au monde trahis, bafoués dans leur confiance aveugle.