Boni est un petit lapin blanc très mignon. Entre ses parents parfois à côté de la plaque, son grand-père acariâtre, sa baby-sitter inquiétante et ses six petits frères insupportables, il mène une vie plutôt normale. Sauf quand le grand Bruno l’embête à l’école. Heureusement, il a ses copains et la jolie Brigitte. Tu as vu la nouvelle ? Elle est vraiment belle ! […] / Bof, je n’aime pas ! elle a des dents de lapin ! » (p. 20)
Ces comic-strips très connus au Québec sont résolument absurdes et très souvent hilarants. Mais le problème de la compilation est que certains gags récurrents lassent assez vite, conséquence très certainement évitée grâce à la publication au compte-goutte dans les journaux. Mais je pinaille, ce petit Boni m’a vraiment fait marrer et j’ai hâte de lire les autres albums !
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Je n'ai pas accroché. Il est cependant possible que d'autres lecteurs trouvent leur compte dans les aventures de Boni, un lapin facétieux, incomprisde ses parents et persécuté par Bruno (un énorme ours) et par son propre grand-père (acariâtre et mesquin).
Au-delà de gags pas drôles exprimés en 3 dessins le plus souvent, j'ai été rebuté par un fond de méchanceté qui sourd à de multiples reprises. Boni fait régulièrement l'objet de vexations, de cruauté et de moqueries. Ce n'est pas unique dans la BD. Mais il fait pareil à son tour. Et c'est plus discutable, en ce qui me concerne. Par ailleurs, le fait que les gags soient très courts ne permet pas de relativiser, de contextualiser.
De plus le côté répétitif de plusieurs gags et situations (qui ne heurte pas lorsque le compic stripp est publié hebdomadairement) a provoqué (chez moi) une overdose particulièrement néfaste. A lire sans doute avec forte modération.
Le dessin est attrayant, et c'est ce qui m'avait fait emprunter la BD à la bibliothèque. Il y a quelque chose dans ce petit lapin qui attire l'oeil. Mais le fond est plat, sans relief, sans poésie. Ce fut une longue, très longue lecture sans plaisir.
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Cette oeuvre québécoise est pour les amateurs de bandes dessinées de type "une blague par ligne/ trois blagues par page". C'est sans profondeur, d'un humour rapide et sans prétention, ça ressemble un peu à Garfield comme genre d'humour. Bref, il faut être amateur du genre. Les dessins sont peu détaillés, mais faciles à comprendre.
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En voyant la couverture bleu ciel avec un adorable lapin blanc qui dévore une carotte dans une grande main qui le tient a attiré mon attention. On se dit tout de suite qu’il va se passer quelque chose d’assez drôle. Puis, après avoir fini la bande dessinée, je me suis dit qu’il fallait plutôt l’offrir à un parent. Pourquoi dire cela ? Et bien, j’ai trouvé que l’histoire était très cruelle avant d’être drôle. Le héros, Boni, n’est pas très malin comme beaucoup de garçons de son âge. Ainsi on ne doute pas que les jeunes lecteurs puissent s’identifier à lui. Dans son quotidien, son grand-père lui fait de coups fourrés et n’est jamais très tendre avec lui. Ian Fortin va à l’encontre de l’image familiale très protecteur et aimant. Par contre, il évoque le harcèlement avec Boni qui se fait racketter avec son meilleur ami par un élève plus grand et plus fort. Malgré que le personnage central a dénoncé cette violence cela n’a pas empêché qu’elle se poursuive. Il faut dire que malgré la situation sensible, le créateur arrive à en faire des situations de gags. L’ouvrage se compose d’une succession de petites histoires. La mise en page va directement à l’efficacité car en fond de page en couleur uni, pas de détail, pas de case. Juste les personnages avec les bulles de formes différentes avec un travail de l’ombre pour les positionnés dans l’espace. Pourquoi vouloir raconter des récits tout mignon, tout édulcoré, alors que la vie n’est pas toute rose ? Les enfants savent déjà à l’école ce qu’est la discrimination, le dysfonctionnement familial, la violence scolaire, les premiers sentiments, l’injustice… C’est malin de prendre des situations concrètes pour les transposer dans un univers fictif ce qui permet la distance. Aucun doute que les fans seront au rendez-vous et de tous les âges.
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Ian Fortin est un jeune artiste québécois qui oeuvre dans le domaine de l'illustration. Il s'adonne à la création de bande dessinée depuis 2004.
Boni est le personnage principal d'une bande dessinée humoristique dans laquelle chaque histoire se déroule à l'intérieur de douze cases. Les dialogues entre les personnages sont courts, efficaces et le dénouement de chacune des séquences est drôle ou fait sourire. Cette bande dessinée ressemble au style employé dans Garfield ou bien Kid Paddle, c'est-à-dire qu'il y a une blague par page . Les amateurs de ce type de bandes dessinées apprécieront d'autant plus que l'auteur est québécois.
Pour ce qui est des dessins, ils sont biens définis et ne sont pas surchargées. Les personnages sont des lapins caricaturés.
Le personnage principal, Boni, est un lapin confronté différentes situations cocasses. Il réussit toujours à s'en sortir de façon humoristique.
Je ne suis pas un amateur de ce type d'oeuvre, mais cette bande dessinée m'a bien fait rire.
Bravo pour cette première Bd!
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