En quelques jours au monastère, il avait perdu la colère et retrouvé la force. On n'apprend pas seul, et l'adversaire aussi est un partenaire. Sa force fait la nôtre, cette force qui détruit ce que la colère ne fait qu'emporter.
Comment avait-il pu s'éloigner à ce point de l'enseignement ? Il espérait aujourd'hui avoir retrouvé cette richesse intérieure. Chercher à ressentir autant qu'à réfléchir. Éviter les combats inutiles, qui ne sont que la preuve de l'inefficacité de toute autre chose, mais ne jamais reculer une fois le combat engagé. Toujours avancer, sans colère, toujours à son rythme.