Les cris de Sally Klee déchirent de longues heures de tension silencieuse et je me retrouve debout, tremblant sur mes jambes. M’habituerai-je jamais à ces bruits terrifiants qui parviennent à tordre l’air ambiant, à le gauchir sous la tension ? Rétrospectivement et pus au calme, je me souviendrai du célèbre bois gravé de Much mais, dans l’immédiat, je cours d’un coin à l’autre de la salle à manger, incapable d’étouffer les couinements nerveux qui montent en moi dans les moments de panique et qui, aux oreilles de Sally Klee, sapent ma crédibilité romantique.