Il va sans dire qu’il est absurde de laisser un tel pouvoir entre les mains d’un quelconque fabricant de produits de première nécessité. C’est exactement comme si une société destinée à fabriquer toute la farine du pays possédait tous les chemins de fer – sauf 10 % – collectant et transportant le blé. Elle pourrait et ferait évidemment en sorte qu’il soit difficile et coûteux pour tout concurrent potentiel d’obtenir du grain à moudre, et en période de pénurie, elle pourrait même l’en priver.