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Elizabeth Catte (Autre)Lars Kemper (Traducteur)
EAN : 9782840498551
512 pages
Seguier Editions (20/10/2022)
3.86/5   7 notes
Résumé :
L'enquête choc qui a conduit à la chute de la Standard Oil Company, l'empire industriel de l'homme le plus riche de l'histoire, John D. Rockefeller.

" M. Rockefeller traitait ses détracteurs avec une habileté qui frisait le génie. Il les ignorait. "

À l'aube du XXe siècle, une ressource d'un genre nouveau, tapie dans les entrailles de la terre, déchaîne tous les appétits : c'est l'or noir. Aux États-Unis, cœur battant de la révolution i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, l'on ne connaît le pétrole que par les affleurements qu'il forme lorsqu'il abonde en sous-sol. Il n'a alors guère d'utilité, si ce n'est pharmaceutique, puisqu'on lui prête des vertus de panacée. Mais voilà qu'il pourrait servir de lubrifiant pour l'industrie et de combustible pour l'éclairage. Lorsque - les lecteurs de l'album de Lucky Luke A l'ombre des derricks s'en souviennent - le colonel Drake fore le premier puits artésien, faisant jaillir le liquide noir en geyser dans l'ouest de la Pennsylvanie, c'est la ruée vers l'or noir et le début chaotique du développement d'une nouvelle industrie très vite éminemment stratégique. En quelques années, une société s'impose, tuant méthodiquement la concurrence pour s'ériger en position dominante et imposer sa loi sur le secteur. Rien se semble plus devoir limiter l'essor de la Standard Oil Company et le pouvoir de son fondateur, John D. Rockefeller, premier milliardaire recensé au monde, dans les esprits mi-dieu, mi diable, tant il fascine en même temps qu'il suscite crainte et détestation.


C'est sans compter une femme, Ida Tarbell, fille d'un producteur et raffineur de pétrole indépendant, ruiné par les tactiques déloyales de la Standard Oil. En 1899, ses articles sur les grandes figures féminines de la Révolution française, puis ses biographies de Napoléon et d'Abraham Lincoln, publiées en épisodes dans le McClure's Magazine, en ont fait un grand nom du journalisme américain. Lorsqu'elle est promue rédactrice en chef de la revue, elle décide de se consacrer à un projet qui lui tient depuis longtemps à coeur : raconter toute la vérité sur l'histoire et les méthodes de la Standard Oil Company.


Pendant quatre ans, malgré les pressions et les menaces, elle mène minutieusement ses investigations, consultant des milliers de documents et rassemblant des centaines de témoignages, comme celui, plein de haine, du propre frère du milliardaire, ou cet autre, essentiel, d'un membre du comité de direction du groupe, soucieux d'alléger ses responsabilités à l'heure où la Standard Oil approche d'une tourmente judiciaire. Publiés en série de 1902 à 1904, ses vingt-quatre articles soigneusement étayés, qui dénoncent le chantage, les intimidations et la corruption accompagnant les restrictions au commerce et les discriminations tarifaires pratiquées par le trust, font grand bruit. Ils relancent la machine judiciaire qui, malgré l'action des quelques derniers producteurs indépendants de pétrole et le vote en 1890 du Sherman Antitrust Act resté en réalité lettre morte, n'a jamais, jusqu'ici, réussi à inquiéter l'imperturbable maître du pétrole américain : à cette époque, le trust contrôle plus de 90 % du pétrole raffiné aux Etats-Unis et en fixe seul les prix. Cette fois, la bagarre judiciaire aura raison du géant : la Cour suprême en ordonnera la dissolution en 1911.


S'en tenant strictement aux faits avec une extrême précision, l'auteur ne prend position qu'en toute fin de son livre, s'insurgeant contre l'absence d'éthique du capitalisme sauvage né avec l'industrialisation fulgurante du XIXe siècle, le tout entretenu à grands coups de corruption du monde politique, à la faveur d'une opinion publique majoritairement convaincue que pour gagner des dollars, il vaut bien de casser quelques oeufs. Pour la première fois traduit en français, dans une version allégée de quand même plus de cinq cents pages, ce document n'est pas seulement d'une rigueur exemplaire et d'une incomparable richesse historique : captivant de bout en bout, il se lit comme une épopée fascinante, dominée par la figure mystérieuse, aussi austère et taciturne, que déterminée et calculatrice, d'un homme d'une incroyable intelligence prédatrice.


Merci à Babelio et aux éditions Séguier pour cette formidable lecture.


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Une enquête journalistique incroyable qui date de 1904. le travail d'Ida Tarbell, pionnière du journalisme d'investigation, conduira directement au démantèlement de la Standard Oil Company et à la disgrâce de son capitaine, le célèbre Rockefeller.

L'autrice raconte l'ascension de la Standard Oil, d'abord petite entreprise de l'Ohio, puis puissant trust qui devient le plus grand empire pétrolier de son époque.
L'entreprise va parvenir à mettre l'ensemble de l'activité pétrolière entre ses mains et va établir un monopole absolu. Plus de concurrence, plus de libre échange.
Pour y arriver cela passera bien sûr par des moyens plus ou moins (surtout moins) légaux.

Très fouillée, très documentée (au risque de parfois perdre un peu le lecteur), l'enquête d'Ida Tarbell relate une page d'histoire Américaine et d'histoire du capitalisme. Et c'est en grande partie grâce à son livre que le président Teddy Roosevelt promulguera des lois anti-trust.
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C'est une impressionnante enquête riche en détails et informations que nous a donné Ida Tarbel, journaliste au McClure' s Magazine en 1904 et qui permettra la chute en 1911 du plus grand trust américain, la Standard Oil Compagny, fondée par le magnat du pétrole, John D. Rockefeller.

Tarbel, nous retrace toute l'histoire de cette entreprise, comment elle mis la main basse sur quasiment tout le pétrole américain de manière plus ou moins loyale. Tous les moyens étaient bons : alliances pour des remises sur le coût du transport ferroviaire des barils, empêcher les expéditions de la concurrence, intimider et corrompre les revendeurs, vente à perte, rachats de concurrents...

En bref, les indépendants ont dû batailler dur pour survivre pendant toutes ces années tant par des regroupements ou bien des actions en justice pour adapter des lois antitrust. Mais la Standard, tel un hydre, il est difficile de lui couper la tête!

Tout en lisant ce livre, je revisionnais dans ma tête les épisodes du super docu-fiction Ils ont fait l'Amérique. Si vous voulez savoir comment des hommes comme Rockefeller, Vanderbilt, Carnegie, JP Morgan, Ford ont fait fortune, je vous le conseil fortement!

Merci à Babelio et aux Editions Séguier pour m'avoir permis de découvrir ce livre, cette fois je suis pas déçu pour mon second essai à la Masse Critique!
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L'histoire de la Standard Oil company est un pavé de 500 pages que j'ai remporté en participant à l'opération Masse critique Babelio, au mois de février dernier. J'en profite ici, pour tirer mon chapeau aux éditions Séguier, qui n'ont pas lambiné pour l'envoi de leur SP ; merci à eux pour leur livre et leur rapidité ! Vraiment contente, parce qu'à à 22,50 euros, j'étais partie pour l'acheter d'occasion. Bien, de quoi s'agit-il ?
L'histoire de la Standard Oil Company est l'enquête majeure de la journaliste américaine Ida Tarbell. Majeure, puisque le travail de cette enquêtrice de haute volée a conduit à la chute de la compagnie en question, quand celle-ci fut incorporée à un trust ; trust qui fut créé à l'initiative de l'homme réputé le plus riche de l'Histoire du XXe siècle : John Davison Rockefeller. 
J'ai aimé le début, qui détaille par le menu la grande ruée vers l'or noir. La vie de l'époque, ce que les hommes faisaient au milieu du 19e siècle avec le pétrole (pas grand-chose si ce n'est qu'ils l'utilisaient comme médecine – médecine toujours utilisée dans certaines parties du monde, selon le Dr Andreas Kalcker), avant qu'ils ne comprennent qu'il y avait encore beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d'argent à réaliser avec cette chose visqueuse quand l'on se donnait la peine d'aller la chercher sous terre. Vies d'aventuriers, joueurs dans l'âme, des hommes qui pouvaient perdre toutes leurs économies sur un mauvais investissement ; des hommes insatiables dans leur quête de la fortune, toujours prêts à recommencer, à repartir de zéro, pourvu qu'un jour la chance soit de leur côté.
Extraction, raffinage, transport (par voie fluviale, ferroviaire, puis par pipeline), grâce à l'auteur, l'on comprendre sans peine comment tout cela fonctionnait à l'époque, et c'est passionnant. La ténacité de ces hommes, leur ingéniosité, mais aussi cette folie de l'argent qui fait perdre la raison est très bien rendue par la journaliste.
Et puis il y a l'arrivée de John Davison Rockefeller, qui se comporte comme le voyou qu'il était, à l'instar de son géniteur – ça, on l'apprend dans les vidéos du journaliste d'investigation James Corbett, mais certainement pas grâce à Wikipédia.
J. D. Rockefeller, en 1873, c'est le mensonge, la tricherie, la tromperie, la ruse, la duplicité, la menace, les actes délictueux par personne interposée, la manipulation, la corruption, l'inobservance des lois et des règles. Rockefeller n'avait qu'une loi : la sienne. Celle de la goinfrerie de l'avare, qui n'a de cesse de tout posséder sans jamais rien donner de désintéressé.
La suite du livre ne m'a pas intéressée, un peu trop ‘technique' selon mes centres d'intérêts ; selon mon avis, cet ouvrage n'est pas grand public, mais, parce qu'il est une mine d'informations totalement sûres, il s'adresse plus particulièrement aux chercheurs, aux universitaires, aux journalistes d'investigation, et aux historiens.



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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
L’expérience humaine nous a appris il y a longtemps que si nous permettons à un homme ou à un groupe d’hommes d’exercer des pouvoirs autocratiques au sein du gouvernement ou de l’église, ils utilisent ce pouvoir pour opprimer et tromper le peuple. Pendant des siècles, la lutte des nations a cherché à mettre en place un gouvernement stable et équitable vis-à-vis des citoyens. Pour y parvenir, nous avons encadré nos rois, empereurs et présidents avec un millier de restrictions constitutionnelles. Nous n’avons même pas autorisé l’église, pourtant inspirée par des idéaux religieux, à avoir les pleins pouvoirs qu’elle réclamait dans la société. Or, nous avons, ici aux États-Unis, permis à des hommes d’exercer des pouvoirs quasi autocratiques dans le commerce. Nous avons toléré qu’ils accaparent des privilèges dans le domaine des transports, leur permettant d’évincer leurs concurrents en peu de temps, bien que l’esprit de nos lois et les chartes des compagnies de transport interdisent ce genre de privilèges. Nous leur avons permis de s’unir dans de grands regroupements interétatiques, pour lesquels nous n’avons prévu aucune forme de charte ou de transparence, bien que l’expérience humaine ait depuis longtemps établi que les hommes qui s’associent dans des partenariats, des compagnies ou des sociétés à des fins commerciales ou industrielles doivent avoir des pouvoirs définis et être soumis à une inspection véritable et une transparence raisonnable. Comme résultat logique de ces pouvoirs extraordinaires, nous voyons, comme dans le cas de la Standard Oil Company, le prix d’une marchandise de première nécessité tomber sous le contrôle d’un groupe de neuf hommes, singulièrement capables, énergiques et impitoyables dans la conduite de leurs opérations commerciales. Ils ont exercé leur pouvoir sur les prix avec une habileté presque surnaturelle. Ce fut leur arme la plus cruelle pour asphyxier la concurrence, un moyen sûr de récolter des dividendes indécents et, en même temps, un argument des plus convaincants pour tromper le public.
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Si M. Rockefeller avait réussi à faire adhérer la majorité des producteurs à cette théorie, et si l’offre de pétrole brut avait donc été maintenue à un niveau bas, et les prix à un niveau élevé, il est probable que les producteurs de pétrole auraient oublié le ressentiment qu’ils avaient développé après ses premières irruptions et seraient redevenus indifférents à son emprise. Le confort matériel a en général des effets atténuants. Cependant, dans le grand jeu qui se pratique dans les Régions Pétrolifères, il y a toujours eu un joueur que même M. Rockefeller ne pouvait égaler. Ce joueur, c’est la nature, et elle a pris soin d’empêcher la seule condition qui aurait permis à M. Rockefeller de se réconcilier avec les producteurs de pétrole. À maintes reprises, alors qu’il semblait que les limites de la production pétrolière étaient atteintes, et que M. Rockefeller et ses collègues devaient croire qu’ils auraient bientôt l’industrie suffisamment bien en main pour payer aux producteurs un prix satisfaisant pour leur pétrole brut, leurs calculs étaient bouleversés par la découverte d’un important gisement de pétrole qui inondait le marché et faisait baisser les prix. Cela se produisit si souvent entre la première apparition publique de M. Rockefeller dans l’industrie et le moment où il établit son contrôle du transport, des raffineries et des marchés, que la production annuelle de pétrole brut était passée de 5,5 millions de barils à 30 millions, et qu’au lieu d’un demi-million de barils en surface stockés, il y avait, en 1883, plus de 35 millions de barils, en 1884, près de 37 millions, en 1885, 33,5 millions. Ces énormes stocks entraînaient un faible prix du brut, tandis que les frais de collecte, de transport et de stockage, tous les services à partir desquels la Standard Oil réalisait de gros profits, restaient élevés. Au cours de ces années, les bénéfices sur le pétrole raffiné augmentaient continuellement – conséquence de l’effondrement des raffineurs et des pipelines indépendants –, tandis que le profit sur le brut diminuait toujours davantage. Tout cela, les producteurs de pétrole le ruminaient sans cesse, et avec d’autant plus d’amertume qu’ils sentaient qu’ils ne pouvaient rien faire pour s’en prémunir. Tout ce qu’ils avaient entrepris pour se soulager avait, pour une raison ou une autre, échoué. Ils ne croyaient plus en la possibilité d’une amélioration. La Standard Oil ne permettrait jamais à un acteur extérieur de prendre pied.
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Il va sans dire qu’il est absurde de laisser un tel pouvoir entre les mains d’un quelconque fabricant de produits de première nécessité. C’est exactement comme si une société destinée à fabriquer toute la farine du pays possédait tous les chemins de fer – sauf 10 % – collectant et transportant le blé. Elle pourrait et ferait évidemment en sorte qu’il soit difficile et coûteux pour tout concurrent potentiel d’obtenir du grain à moudre, et en période de pénurie, elle pourrait même l’en priver.
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Le service commercial de la Standard Oil Company est organisé pour couvrir tout le pays, et vise à vendre tout le pétrole qui y est vendu. Pour prévenir ou pour faire face à la concurrence, elle a mis en place un service secret élaboré pour connaître la quantité, la qualité et le prix de vente des expéditions indépendantes. Lorsqu’elle repère une commande de pétrole indépendant chez un négociant, elle le persuade, si possible, d’annuler la commande. Si cela est impossible, elle le menace de jouer une « concurrence prédatrice », c’est-à-dire de vendre à prix coûtant ou encore moins cher, jusqu’à l’épuisement du rival. Si le négociant s’obstine, elle déclenche une « guerre du pétrole ». Ces dernières années, la vente à prix coûtant ou à perte et les « guerres du pétrole » sont souvent confiées à des ntreprises dites « factices », qui se retirent dès que le véritable indépendant est éliminé. Ces dernières années, la Standard Oil a été plus prudente qu’auparavant en matière de vente à perte, même si, lorsqu’un rival offre du pétrole à un prix inférieur à celui que la Standard Oil pratique – et généralement, même les petites raffineries peuvent s’arranger pour vendre à des prix inférieurs aux prix non concurrentiels de la Standard Oil –, elle n’hésite pas à considérer ce prix inférieur comme une déclaration de guerre et à baisser ses prix jusqu’à ce que le rival soit éliminé. Le prix revient alors à l’ancien niveau ou à un niveau supérieur. […] À la période à laquelle nous sommes parvenus dans cette histoire, qui correspond à l’achèvement du monopole des pipelines en 1884 et à la fin de la concurrence dans le transport du pétrole, les indépendants semblaient considérer qu’il leur était impossible d’échapper à M. Rockefeller sur ce marché.
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Pour de nombreuses personnes dans le monde, il importe sans doute peu que le pétrole se vende à 2,1 ou 3,2 cents le litre. Cependant, cela devient parfois une affaire tragique, comme en 1902-1903, lorsque, pendant la famine du charbon, les plus pauvres, privés de charbon, dépendaient du pétrole pour se chauffer. En janvier 1903, à New York, le pétrole était vendu aux revendeurs à partir de wagons-citernes à 2,9 cents le litre. Ce pétrole ne coûtait pas plus de 1,7 cent au raffineur indépendant, qui payait tous les frais de transport et de commercialisation au coût de 0,3 cent le litre. Il coûtait probablement 0,3 cent de moins à la Standard Oil Company. Dans un contexte de libre concurrence, il serait bien entendu impossible de maintenir un prix aussi élevé. Mais tout au long du rude hiver 1902-1903, le prix du pétrole raffiné augmenta encore. On prétendit que cela était dû à la hausse du prix du pétrole brut, mais dans tous les cas, le prix du pétrole raffiné augmenta nettement plus que celui du pétrole brut. En effet, une étude comparative minutieuse des prix du pétrole montre que la Standard Oil fait presque toujours progresser le marché du pétrole raffiné d’un bon nombre de points de plus que le marché du pétrole brut. […] Bien que cela ait été la règle, il y a bien sûr aussi des exceptions, comme lorsqu’une guerre des prix est en cours. Ainsi, au printemps 1904, la concurrence sévère, en Angleterre, de la Shell Transportation Company et du pétrole russe amena la Standard Oil à baisser le prix du pétrole raffiné à l’exportation beaucoup plus que celui du pétrole brut. Mais […] le prix du pétrole sur le marché intérieur fut maintenu à un niveau élevé.
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