Est-ce que l’écrivant est prêt à être seul ? Seul, sans retour d’ascenseur, sans réconfort de groupe, sans consolation d’écho, sans rallier la nébuleuse des rassurants effets miroirs ? Seul dans l’intégrité de sa voix nue hésitant sur le chemin inconfortable. Seul sans caution magique. Seul dans l’ombre immense. Avec pour unique secours, cette étoile abstraite et lumineuse dont il ne connaît pas le nom mais qui, un jour, l’a appelé par le sien.