« Et puis, Daoud a le bras tellement profond dans la came qu’il n’a aucune raison de nous retirer notre carte de fidélité. »
Après un temps, le lieutenant Valparisis ajouta :
« Nico, laisse un léger filet d’air pour qu’il n’y ait pas de buée. »
La buée était l’ennemie des flics, elle attirait l’attention sur les véhicules de planque. Nicolas Imbert obéit. Il obéissait à tout ce que lui disait le lieutenant Valparisis qui n’était pas né pour être contrarié, avec son mètre quatre-vingt-dix nerveux.
Lâchant son objectif, il fixa un instant son jeune collègue :
« Dis-moi, Nico, tu braques des bij’1 ? T’as un vrai caleçon de fraqueur… Pardi, c’est de la soie, ton truc ?
— C’était mon anniversaire. Un cadeau…