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Citations de Ingrid Bayot (7)


Ingrid Bayot
Quand le nouveau-né perçoit tous ces repères, il est apaisé : sa survie est assurée, son développement peut commencer. Il ne conceptualise pas cela, il obéit à des programmations communes à tous les petits mammifères. – Ingrid Bayot
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 de la société vers la mère : le nouveau-né humain est le plus immature et le plus longtemps dépendant de tous les petits mammifères, primates compris. Ses besoins − contacts, chaleur, repères sensoriels, nourriture, soins − sont non négociables ; sa survie et son développement dépendent de réponses adaptées, chaleureuses et attentionnées. La charge des premiers soins est tellement énorme qu’elle n’est soutenable qu’avec la présence d’autres êtres humains qui entourent, épaulent et protègent. Dans un milieu naturel, la solitude maternelle était impensable, voire mortelle ; dans une société technologiquement avancée, elle ne menace plus la survie immédiate, mais reste extrêmement préjudiciable au développement de l’enfant, et aux compétences maternelles …
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Quand l’homme s’implique dans l’aventure parentale, il y a un « quatrième trimestre au masculin », de la même façon qu’il y a une « grossesse » ou l’attente du papa, ce temps de maturation intérieure, de partage avec sa conjointe, de préparation, de changements, d’aménagements. Beaucoup de pères s’impliquent plus que ceux des générations précédentes. Ils se sentent concernés par le projet d’enfant et préparent le nid à leur manière. Beaucoup d’entre eux souhaitent être présents à l’accouchement, participer aux soins du tout-petit, apporter du soutien à leur conjointe.
Devenir père est un changement gigantesque, un engagement pour la vie. Au cours du quatrième trimestre et même au-delà, les pères traversent eux aussi des temps d’adaptation, d’ajustement, d’improvisation, de tâtonnement. Leur identité sociale évolue, leur place dans les générations également. Ils accouchent d’une nouvelle dimension d’eux-mêmes. Toute une naissance…
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− sa respiration saccadée ou paisible, sa voix et ses modulations bien à lui, ses petits grognements de satisfaction basique, ses cris d’impatience étonnée ou furieuse, ses gémissements de chiot inquiet mais-il-dort-quand-même, ses pleurs qui nous mettent à l’envers (c’est fait pour !) ;
− les textures de sa peau, si nuancées selon que l’on touche le tambour palpitant du ventre, le velours duveteux du crâne, le cartilage ourlé des oreilles, l’humide fripé des pieds ou le rebondi soyeux des fesses……
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En temps de guerre et/ou de très grande pauvreté le tissu social se délite totalement. Les différents groupes, même les leurs, représentent pour les femmes des menaces permanentes. La charge des meres devient alors insoutenable. Les conflits d’intérêts entre leur survie et celle de leur enfant deviennent totalement ingérables, et avec des dilemmes atroces : abandonner I'un et pas l’autre ? S'enfuir ? Mais au risque du viol et du rançonnage ou du meurtre? Quant au développement.. il n'en est même plus question : tout le monde est en mode survie.
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La composante combattive des hommes fut instrumentalisée au bénéfice des stratèges au pouvoir et valorisée au point d’être confondue avec la virilité. Or la concentration de testostérone n’a jamais rendu les hommes plus virils, mais plus déconnectés de la vie, plus grégaires et plus brutaux.
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À chaque tétée, mais aussi à chaque contact, l’hormone ocytocine est sécrétée. Contempler ou bercer son bébé libère l’ocytocine et augmente ses taux circulants, y compris chez le parent qui n’allaite pas. Il existe de nombreux récepteurs à l’ocytocine dans le cerveau limbique et le néocortex. L’ocytocine facilite les comportements maternels qui procurent au tout-petit confort, chaleur, nourriture et protection.
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