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4.37/5 (sur 277 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Anna Roy est sage-femme titulaire à la maternité des Bluets à Paris et sage-femme libérale. Mastérante en sciences humaines à l'ENS-EHESS, licenciée de psychologie clinique à Paris VII, elle enseigne à la faculté de médecine Paris VI aux étudiants sages-femmes, aux étudiants auxiliaires de puériculture au CERPE d'Aubervilliers, et à l'école d'ostéopathie de Paris.
Elle s'est fait remarquer en 2013, lors de la grève des sages-femmes, par des articles au vitriol dénonçant la situation faite à sa profession.


Source : Leduc Editions
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Extrait du livre audio « La vie rêvée du post-partum » de Anna Roy et Caroline Michel lu par Anna Roy. Parution numérique le 26 avril 2023. https://www.audiolib.fr/livre/la-vie-revee-du-post-partum-9791035413163/


Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
- Un enfant de moins de 3 ans, c'est 8 heures de taf par jour, mon chéri...
- N'importe quoi.
- Ah si. 3 heures de temps domestique... 3 heures de temps parental... 2 heures de temps à penser... Voilà ce que nous, les meufs, et la tienne, déployons comme temps et énergie. Parce que, oui, ces 8 heures sont quasi exclusivement assurées par les femmes.
- Mais je t'aide !
- Regarde : rien que ce mot « aide » est à pleurer. Tu ne devrais pas juste « m'aider ». Tu devrais faire autant que moi. Tu es autant parent que moi.
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- En tout cas, moi, je n'ai pas hâte de retourner à la maison, je suis bien avec vous, Madeleine.
- Vous n'avez pas envie de retrouver vos autres enfants ? Vous en avez deux, n'est-ce pas ? Filles ? Garçons ?
- Deux garçons, c'est l'enfer.
- Ah bon ?
- J'ai l'impression de vivre avec des chiots, il faut les sortir tout le temps, ils se battent sans cesse, ils cassent tout... On entend dire que les garçons, c'est plus intelligent... Moi je dis, les garçons, c'est con et agité. Non, vraiment, je suis bien ici, au calme. Et vous, vous savez déjà ? Fille ou garçon ?
- Garçon.
- Ah. Mince...
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Madeleine avait pourtant vu des milliers de femmes à domicile.
Elle connaissait mieux que personne l'isolement, la tristesse, la fragilité, la beauté aussi, la fatigue, le corps qui ne suit plus, le couple déstabilisé...
Tout, elle savait tout.
Et pourtant, elle avait eu la faiblesse de croire que c'était comme ça chez les autres, mais qu'elle s'en sortirait, elle.
Que ce serait différent.
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(ce travail) qui épuise et dégoûte ses professionnels les plus impliqués. Un art, un beau métier qui se transforme en une série d’actes codés exécutés toujours plus rapidement : codes JQGD010, SF15, SF12, JQGD012.
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Dans le domaine de l’obstétrique, Suzanne a presque tout connu et tout vécu, totalisant à elle seule une quantité extraordinaire d’expériences de tous ordres : une césarienne programmée, une césarienne en extrême urgence, des forceps, une épisiotomie, trois déchirures, une hospitalisation d’un mois dans une unité de grossesses à haut risque, vingt-trois échographies obstétricales, plus d’une cinquantaine de prises de sang, quatre péridurales, six séjours en suite de couches, une soixantaine de consultations obstétricales, une rachianesthésie, une anesthésie générale, deux placents praevia, de multiples annonces tragiques, une naissance d’un bébé mort, une naissance d’un bébé malade, quatre naissances d’enfants bien portants, une hospitalisation dans une unité de réanimation néonatale.
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J'ai vu des femmes arrêter de travailler pour s'occuper de leurs enfants, ou bien stopper leur activité parce que celle-ci manquait de sens. (...)

J'ai vu des femmes travailler davantage, car la maternité leur a permis de réaliser combien elles aimaient leur boulot. Devenir mère peut entraîner un surcroît de motivation et d'allant.

J'ai vu des femmes négocier leur contrat pour travailler un jour de moins ou revisiter leurs horaires.

J'ai vu des femmes emprunter un virage professionnel dingue : nouveau métier, nouveaux projets.

J'ai vu des femmes porter plainte pour harcèlement, après des mois de souffrance et de silence.

Globalement, j'ai vu des femmes oser.
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Je veux d'abord vous dire ce que vous n'entendrez jamais. Sans vouloir dramatiser, il faut quand même appeler un chat un chat, et c'est bien la promesse de cet ouvrage. Après une épisiotomie, une déchirure "naturelle" ou une césarienne, vous avez une plaie chirurgicale. Or, dans la vie "normale", lorsqu'on a une plaie chirurgicale, on est en convalescence, c'est à dire que l'on se repose. Quand quelqu'un vient de se faire opérer de l'appendicite, personne ne trouve bizarre que cette personne soit au lit, choyée et nourrie. Mais une femme qui a accouché en France? Si! Ça me hérisse le poil !
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Parfois, en cas d'allaitement, le papa peut se sentir exclu (...)
Les pères ont parfois l'impression d'être inutiles mais ce qu'ils peuvent faire en périphérie est fondamental pour la maman, pour le couple et pour la vie de famille.
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Si l'instinct maternel n'existe peut-être pas, celui du bébé vis-à-vis de sa mère mériterait toute notre attention. D'où vient et quel est donc ce regard, ce tout premier échange que les nouveau-nés ont avec leur mère ? C'est encore à prouver, mais je me demande s'il ne faut pas troquer l'instinct maternel contre l'instinct de l'enfant qui naît.
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Voilà une journée ordinaire de sage-femme. Une journée ordinaire, c'est l'extraordinaire sans cesse répété. Métro, boulot, dodo ? Que nenni !
Quand ce n'est pas une garde en salle d'accouchement, c'est une journée de consultations à un rythme effréné, une garde en suites de couches avec vingt-sept patientes, une journée de visites à domicile à courir Paris avec un sac de cinq kilos sur le dos, ou des cours donnés à des étudiants sages-femmes, j'en passe et des meilleurs.
Ma vie, c'est ça. Jamais d'ennui. Pas assez de sommeil. Beaucoup de travail. Une obscurité sociale, une nuit médiatique.
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