Dans les livres français, il se familiarisa avec l'étonnante mécanique de l'amour. Il découvrit que les mystères étaient plus proches qu'il ne l'eut deviné. L'amour était un incessant et voluptueux combat, agrémenté de ruses et de trahisons; à en juger par une épigramme, il avait même ses invalides, lesquels passaient au service de Bacchus. Mais chez Barkov, l'amour était une sauvage empoignade, avec croche-pieds, cris et menaces, et les hommes qu'il harassait, pareils à des chevaux fourbus, tournaient en rond, plein de sueur et d'écume.