Extrait 6
Il faudrait aller au matin
Sur les hautes terres qui longent la falaise.
Juste avant que ne s’ouvrent les fleurs.
Les pensées s’y allègent.
Surtout le ciel y est plus grand
Comme à portée de main.
Enchantement de l’ombre où se pose le jour !
Quand le matin ouvre sa porte
Sur la brume
Vouée à l’éternelle errance.
Dès le premier soleil l’aurore
Succombe aux apparences
Et se livre à des jeux de hasard.