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Cendre Lissee de Vent de Irène Duboeuf
Extrait 6 Il faudrait aller au matin Sur les hautes terres qui longent la falaise. Juste avant que ne s’ouvrent les fleurs. Les pensées s’y allègent. Surtout le ciel y est plus grand Comme à portée de main. Enchantement de l’ombre où se pose le jour ! Quand le matin ouvre sa porte Sur la brume Vouée à l’éternelle errance. Dès le premier soleil l’aurore Succombe aux apparences Et se livre à des jeux de hasard. |