Le 25 avril – anniversaire sentimental ? -, alors que l’Europe résonne déjà de bruits de bottes et qu’elle prépare, inébranlable, l’inauguration de l’Institut du Radium dont Pierre avait tant rêvé, elle arrache deux pages à un carnet de laboratoire et y recopie scrupuleusement le texte du Lieberstraum de Freiligrath qui inspira à Liszt son fameux Nocturne n°3.