Depuis mon plus jeune âge, toutes le forces de mon être avaient été consacrées à inventer des romans, des pièces, des milliers d'histoires. Elles étaient posées sur mon cœur comme un crapaud sur une pierre. Possédé d'un orgueil démoniaque, je ne voulais pas les écrire trop tôt. Écrire moins bien que Léon Tolstoï me semblait une perte de temps. Mes histoires étaient destinées à survivre à l'oubli. Une pensée intrépide et une passion dévorante ne valent la peine que l'on se donne pour elles que lorsqu'elles sont revêtues de superbes atours. mais comment les coudre, ces atours?