Le petit chaperon rouge est un conte aux multiples versions, surtout quand il est revisité.
Cette fois-ci c'est un petit vent de folie qui souffle sur ces pages. Ce vieux loup mité et crétin ( sic) qui " n"était plus en très bon état de marche" rêve de boulotter "un énorme sandwich au Petit Chapeau rond rouge."
Jeux de mots et mots mélangés, ainsi qu'un humour décapant font de cette histoire un moment fort réjouissant qui doit être un régal à lire à haute voix.
- Rognetudju ! rugit cet animal plein de rage. Je vais cracrabouiller cette sale rabaque"
Les plus jeunes n'en comprendront pas tout l'humour sans doute. Il y a un peu d'argot, une once de patois, des syllabes mélangées, des clins d’œil...
En conclusion un album drôle,un peu irrévérencieux et bigrement poilant à partager avec des loup-iots.....
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Un très chouette histoire avec un musique entraînante et de belles illustrations colorées.
C'es le bazar au cirque, le roi est pas content, la dompteuse l'homme canon tombent amoureux, Monsieur Loyal tombe dans les pommes... aïe aïe aïe le chien savant El Toutou en perd ses mots !
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"Quelle heure est il
Madame persil ?
Quatre heures moins le quart
Madame Placard."
Un petit album déjanté, qui fait rimer tous les mots et qui emportent les enfants dans un théâtre fou fou fou comme ce livre.
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[ Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie les Trois Ours et Pierre Krause et les Éditions Magnard pour leur confiance.]
Alors que la Grande Assemblée des Hommes vient de mettre l'ours polaire sur la liste des espèces à protéger absolument, je dois vous révéler un secret.... :
Les ours blancs ne disparaîtront jamais...
Parce-que leur pays est bien caché dans les immensités glacées du Grand Nord. De ces immensités qui ne connaîtront jamais la présence de l'homme... Enfin, en tout cas de la grande majorité des hommes...
Et puis parce-que que feriez-vous, vous, pauvres humains sans les ours blancs pour vous apprendre tout ce qu'il faut savoir pour survivre dans les étendues gelées du Nord ?...
Comment Kiviuq aurait-il pu devenir le grand chasseur qu'il fut sans l'ours blanc ? Sans tout un village d'ours blanc ?...
Kiviuq.
Il était fils de Nartuk, un grand chasseur, un brave. Un homme dont les talents mettaient tout son village à l'abri des rudes conditions de vie de son peuple, les inuits. Mais Nartuk mourut avant de pouvoir transmettre à son fils toute sa connaissance de la survie.
Certes, la mère de Kiviuq se remariât. Mais il manquait à ce beau-père l'instinct de père... : Celui qui fait qu'on apprend à son enfant...
Alors qui pour faire de Kiviuq un homme ? Qui pour lui apprendre les ruses de la chasse au phoque, du piégeage du lapin ou du renard arctique ? Qui pour lui apprendre à fourbir les armes nécessaires à exercer cet art de survie essentiel pour les peuplades inuits ?...
L'ours blanc.
Observant cet enfant sans père, l'ours blanc connut la tristesse... Il prit une sage décision, celle d'amener le petit inuk chez lui, sur ses terres du Grand Nord, plongeant sous la glace de la banquise. Et là, comme le dit un proverbe d'une de ces terres lointaines écrasée par le soleil bien trop au Sud: Il faut tout un village pour élever un enfant... Et peu importe que cet enfant soit inuk et que ce village soit peuplé d'ours blancs...
La blancheur de son pelage et celle de la neige se confond sur les grandes planches d'Isabelle Chatellard. Parfois son immense taille occupe quasiment toute la page. Seules les taches noirs de ses yeux et de son museau démontrent les limites de cette immensité. Et tout ceci n'évoque que douceur et complicité... Car que seraient les inuks sans les ours blancs ?
Ce n'est pas parce-qu'ils sont importants que les ours blancs font l'objet de légendes...
… C'est parce-qu'ils sont des légendes qu'ils doivent rester essentiels pour chacun d'entre nous...
" Le spectacle de la nature est toujours beau. " - Aristote -
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Adèle ne parle jamais. Certains la disent muette pour la vie. Souvent, elle ouvre la bouche, doucement, mais aucun son ne sort. Alors un jour, pleine d'espoir, Adèle part se promener. Peut-être qu'au fil de sa promenade, les secrets qu'elle emmène avec elle sortiront enfin de ses lèvres et les mots reviendront.
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Un ouvrage très mignon, j'aime beaucoup les illustrations.
Pas toujours facile la vie de chien, de chienchien, de toutou, de ti chien. Si seulement on pouvait devenir autre chose, un papillon, un caméléon et même un chat...s'il le faut !
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Une très belle histoire qui met en scène des voleurs et un géant. Avec son écriture toujours aussi maîtrisée, J-C Mourlevat permet de rendre cet album parfait pour l'étude de la lecture et de la compréhension, avec de la recherche d'indice dans le texte. L'histoire se déroule avec un schéma répétitif très efficace jusqu'à la fin, inattendue et touchante.
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Un classique des éditions du Rouergue que les enfants adorent (et les parents aussi), datant des débuts d'Isabelle Chatellard. L'histoire poétique d'une souris qui adore la couture, un graphisme sur papier Craft très coloré et invitant au voyage et à la rêverie.
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Un chouette album jeunesse qui tourne autour du sentiment amoureux et de l'émoi que cela suscite. Tendre, délicat et plein d'étoiles... Normal, on a rendez-vous sous la lune...
Du moins, c'est ce qu'Yvonne fixe à Willy... Alors il se fait beau, propre (même s'il n'aime pas trop ça), mais au bout du compte la question va lui tomber dessus... Où est-ce "sous la lune"? Voilà Willy qui imagine qu'il va rater ce rendez-vous tant convoité...
Un beau conte pour tous les âges.
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Un livre très mignon, très semblable à un conte, j'ai trouvé la dernière phrase vraiment belle, je le conseille pour les premières lectures des enfants
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J'aime beaucoup ce livre pour les illustrations. Le texte les accompagne dans une belle mise en page, mais pour moi ce sont elles qui sont reines, pour le dessin comme pour les couleurs. Et j'avoue que j'aime la couture et les tissus...
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Une histoire pour les petits qui pourraient être une comptine. Une fois que l'on a compris le "fonctionnement" du scénario (une fleur qui passe de "patte" en "patte") cela devient un peu lassant, et la chute (retour à la "patte" de départ) est prévisible.
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Un livre pour d'une infinie poésie. Idéal le soir à raconter. Les illustrations sont à l'image du livre, douces, oniriques et le Mélimos un si beau bateau.
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Une histoire originale sur la découverte de Paris par une poulette. Les illustrations atypiques rendent l'histoire unique. Un final drôle qui plait bien aux enfants.
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Alors là, je dis chapeau ! Quel relecture du petit chaperon rouge !
C'est frais, c'est drôle, c'est décalé, c'est bourré de références à d'autres contes, de jeux de mots, de mots-valises.
Bref, c'est un pur régal !!
J'ai adoré !
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Une histoire très joliment adaptée pour les enfants, tant dans les illustrations que dans le texte, d'un des nombreux récits collectés par le père de l'anthropologie américaine, Franz Boas, à la fin du XIXème et au début du XXe siècle chez les Inuits. Ces mythes oraux étaient énoncés dans les maisons cérémonielles lors des périodes hivernales.
Ce mythe raconte l'apprentissage exigeant et difficile de la chasse par Kiviuq, un jeune inuit orphelin de père. Son père de substitution mais aussi son esprit auxiliaire va lui apparaître sous la forme d'un ours blanc. Ce dernier est considéré chez les Inuits comme un être puissant et l'équivalent de l'homme. Il va l'emmener dans son pays et lui apprendre l'art de la chasse avec ses rituels. Il va ainsi apprendre à préparer ses armes, les différentes techniques de chasse sur la banquise ou dans son kayak, les qualités que doit posséder un bon chasseur mais surtout le respect qu'il doit porter aux animaux chassés. En effet, dans la pensée inuit, le gibier est perçu comme un être généreux qui s'offre aux humains sous réserve que le chasseur le respecte, lui rende hommage après son sacrifice et ne lui afflige pas de souffrance inutile. En échange du don de sa vie, le chasseur doit être humble et partager la nourriture avec l'ensemble des membres du groupe. C'est tout cela que va apprendre Kiviuq durant son séjour chez les ours avant de revenir dans le monde des humains pour mettre en pratique ses dons qu'il a reçus.
Les illustrations en pleine page complètent agréablement le récit avec des tonalités épurées et un graphisme qui dégagent une atmosphère et une poésie qui se marient très bien au récit. J'ai beaucoup aimé les petites marges illustrées sur les pages paires qui évoquent l'art de l'enluminure.
Merci aux éditions Magnard Jeunesse et à Babelio pour cette lecture découverte.
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