Du promontoire, ils dominaient l’ample plaine, solitaire et inhabitée, qui se prolongeait de l’autre côté des monts. C’était un moutonnement tentaculaire de terres noires, durcies par les premiers froids, qui formaient des vagues, ondoyaient, gondolaient, roulaient jusqu’à perte d’horizon.
(Éditeurs réunis, p.137)