AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Jcequejelis


Catherine de Médicis, est […] convaincue que la France n'est pas de force à attaquer l'Espagne. Elle garde présent à l'esprit le souvenir des défaites de la fin du règne de son époux Henri II. Elle voit dans la proposition de Coligny une manœuvre pour s'imposer comme principal conseiller du roi Charles IX et l'écarter elle-même définitivement du pouvoir. Aussi encourage-t-elle à se venger la duchesse veuve de Guise, Anne de Nemours, qui tient l'amiral pour meurtrier de son mari. Mais l'attentat contre Coligny échoue. Catherine, démasquée, parvient à démontrer à son fils qu'il faut se débarrasser des chefs protestants avant qu'ils entraînent le royaume dans un affrontement néfaste avec l'Espagne. Il se trouve que la plupart des notables de la Réforme sont venus à Paris assister au mariage de Henri, héritier protestant de la couronne de Navarre, avec la princesse Marguerite, car cette union est le gage de la paix intérieure retrouvée. Si le roi le veut, il est aisé de prendre les protestants au nid. Or l'opération de police déclenchée du Louvre contre Coligny et ses amis tourne à l'émeute. Le peuple de Paris court sus aux huguenots, attiré par les richesses que ces ennemis d'hier étalent aux yeux de tous pour faire honneur à leur prince Henri. Le massacre de la Saint-Barthélémy, le 24 août 1572, et ceux qui suivent dans plusieurs grandes villes de province éliminent d'emblée plusieurs milliers de protestants et, parmi eux, ceux qui s’apprêtaient à partir pour les Pays-Bas.

3167 – [p. 343]
Commenter  J’apprécie          00









{* *}