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Citation de Jcequejelis


Née en 1533, Élisabeth [d'Angleterre] veut garder l'apparence d'une jeune fille et elle emploie pour y parvenir mille et un artifices qui coûtent cher. Les entreprises des corsaires viennent à point enrichir sa cassette dans laquelle s'engouffrent les dons des villes sous forme de bourses pleines d'or. Ainsi, l'argent d'Espagne et celui de l'Angleterre servent à parer la reine comme une idole. Elle possède deux mille robes et quatre-vingts perruques. Elle exige d'être adulée sans cesse. Les ambassadeurs doivent reconnaître qu'elle danse mieux et qu'elle est plus belle que nulle autre princesse. Ses propres ministres s'agenouillent avant de lui parler. Lorsque les dames ont sa faveur, elle sont admises à lui baiser les mains et les seins. Mais quand elle est en colère, ce qui lui arrive fréquemment, elle les frappe avec violence. Elle aime le spectacle brutal des combats de chiens et d'ours, ainsi que les jeux de mots grossiers. Comme Philippe II, elle fait torturer et brûler ceux qui n’adhèrent pas à la religion officielle, les papistes ou les anabaptistes mais le motif pour lesquels ils sont condamnés est politique : la reine les fait accuser de haute trahison.

3168 – [p. 430]
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