Son mutisme donnait à son infatigable travail une gravité solennelle. N’eut été son infirmité, chaque fille de son village aurait volontiers épousé cet excellent garçon… Mais un beau jour on avait jugé bon de l’emmener à Moscou, où, après lui avoir acheté une paire de bottes, un caftan pour l’été, une peau de mouton pour l’hiver, on lui mit en main une pelle et un balai, l’investissant ainsi de l’emploi de portier.