"Tels sont les hasards de la scène. On croit combiner les lumières avec de la musique, et des décors avec du texte ; et tout à coup on fait apparaître l'inconscient".
Ainsi s'exprimait un critique, le plus fin, peut-être, et le plus subtil, rendant compte de la première saison de la Chimère en 1922 : Henry Bidou.
[...] Heureuse époque, dira-t-on, qui voyait tirer dans le même sens, et du même cœur, auteurs, metteurs en scène et les meilleurs critiques.
Époque difficile, pourtant, mais grande justement, et peut-être heureuse aussi, par ses difficultés....
(extrait de "sur les ailes de la Chimère", deuxième chapitre du volume paru aux éditions "Abin Michel" en 1958)