Cela se passait par un beau temps printanier. (...)Le silence spectral de l'hiver avait cédé la plateau grand murmure printanier de la vie qui s'éveille. (...)La sève montait dans les pins. Les saules et les trembles laissaient percer leurs jeunes pousses. Arbustes et plantes grimpantes mettaient leur costume de verdure tout frais.(...)
Et au milieu de toute cette vie en éveil qui éclatait, fendait, palpitait, sous le soleil ardent, à travers le doux soupir des brises, comme des voyageurs promis à la mort, chancelaient les deux hommes, la femme et les huskies.