Ce qui m’agace, ce sont vos jérémiades, ce sont les hauts cris que vous poussez, maintenant que vos procédés se retournent contre vous. Combien de grèves avez-vous brisés en affamant les travailleurs jusqu’à ce qu’ils se soumettent ? Or il semble aujourd’hui que les travailleurs projettent de vous affamer jusqu’à ce que ce soit vous qui capituliez… La classe ouvrière exige le monopole syndical de l’embauche, et si elle doit vous affamez pour l’obtenir, eh bien, tant pis ! Vous crèverez de faim.