Akadie s'adressa à Glinnes de son ton le plus pédant :
— Ces deux messieurs, l'un et l'autre fonctionnaires capables et impartiaux, m'accusent de connivence avec l'étoilier Sagmondo Bandolio. Ils m'ont expliqué que l'argent des rançons versé entre mes mains est resté sous ma garde. J'en arrive à douter de ma propre innocence. Êtes-vous en mesure de me rassurer ?
— A mon avis, répondit Glinnes, vous seriez capable de tout pour gagner un ozol ; sauf de courir un risque.
— Ce n'est pas tout à fait ce que j'espérais.