Financièrement, je n’existe pas en France. Je suis un fantôme. Je ne touche que de l’argent en cash que j’envoie dans de bêtes enveloppes, par coursier, dans la capitale du grand-duché. C’est si simple, de dissimuler des capitaux au Luxembourg. Je paie une société fiduciaire qui réceptionne mes plis et injecte l’argent liquide dans le système bancaire international. Ainsi, à l’instar de tout bon salopard en col blanc qui se respecte, je suis à la tête de quelques sociétés écrans, grâce auxquelles mon argent ne m’appartient pas.