S'il [le comte de Provence] a des châteaux forts que tiennent ses hommes d'armes, il y réside peu.
Ce ne sont plus, du reste, les rudes constructions du Xe et du XIe siècle, flanquant un donjon de bois couvert de peaux de bêtes fraîchement tuées, pour empêcher qu'il ne brûle en cas d'attaque.
L'intérieur n'est plus de pierre nue et le sol jonché seulement de paille et d'herbe. Les croisades sont passées par là ! Apportant en Occident le raffinement de l'Orient, des tapis, des tentures, des soieries, des parfums... et dans les vergers des fruits jusque-là inconnus.