Jacques Azam

Mille et une péripétie







Hic, n'aime pas l'école, et elle le lui rend bien. À bas la rentrée se présente sous forme de petites scénettes de bande dessinée, introduite par son titre, comme on en trouve dans les magasines. On peut donc à loisir, dévorer ce livre plein d'humour ou au contraire le savourer en grignotant une page par-ci par-là. Puisque chacune d'elles, correspond à un thème.

Pour marquer le coup Jacques Azam, à découper son livre en 3 parties, représentants 3 trimestres. Je vous rassure, Hic, n'évolue absolument pas, durant son année scolaire, pour notre plus grand plaisir.

Notre jeune héros est bourré de mauvaise foi, et d'ingéniosité, qui forcément tourne en dérision. Pour lutter contre ses retards systématiques, il s'invente des trottinettes, mais évidemment cela se passe mal, sinon, ce ne serait pas marrant. Mais le must, du must, est, sans aucun doute sa réflexion sur le retard, jusqu'à 5 mn, ça va, il est en retard, mais il assume, au-delà, à quoi bon continuer, retard, pour retard, autant retourner se coucher. Les scènes avec la conseillère d'orientation, ne sont pas mal non plus. Il y a comme un goût de madeleine Proust là derrière.





À bas la rentrée ! Est un album bourré d'humour, Hic et son ami Moulinou, ont plus d'un tour dans leur sac pour nous divertir. Et pourquoi pas, permettre à nos petites têtes blondes d'appréhender cette dernière de manière plus légère. Ou tout simplement divertir, petits et grands (enfants que nous sommes).


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Les jeux de mots délirants d’Arnaud Alméras – bien que parfois répétitifs et excessifs à mon goût – éveilleront sans doute des envies d’imitation et de création chez les jeunes amoureux de la langue.
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Lecture jeune, n°119 - Deux collégiens décident de créer un journal qui dévoilerait les scoops liés à leur environnement : le collège. Mais pour réaliser ce projet, ils ont besoin d’une équipe de reporters… payés en cannettes de coca. La nouvelle collection « Shampooing », dirigée par Lewis Trondheim, se veut moderne, tout public et placée sous le signe de l’humour. Delcourt la présente ainsi : « Shampooing, ça lave la tête et ça fait des bulles. C’est pour les grands qui savent rester petits et pour les petits qui veulent devenir grands. » Azam l’inaugure avec brio. Scoops à gogo fonctionne en strips de trois cases qui mettent en scène des instants de la vie quotidienne d’un collège. L’idée colle parfaitement avec le style brouillon d’Azam, qui rappelle certains dessins de presse. La prouesse réside en la capacité à créer des scénarios solides en trois cases seulement. Pour ceux qui aiment l’humour décalé, rires assurés ! ? Sonia Seddiki