Andrieux jeta un coup d’œil au rétroviseur, haussa les épaules. Il se faufilait entre les voitures, jouait du klaxon, frappait impatiemment de la paume de la main sur le volant. Tantôt il prenait le couloir des autobus, tantôt le trottoir même, sur lequel des retraités affolés tiraient précipitamment leur chien vers eux, en criant des propos inintelligibles.
– Est-ce votre première affaire ?
– Oui.
– Vous savez, rien ne presse. En règle générale, les cadavres sont très calmes, et les assassins partis depuis longtemps.