Guitry, c'est comme Tintin : on peut le lire, le relire, il y a toujours quelque chose que l'on n'avait pas vu. Il y a toujours un trésor caché au milieu du trésor.
Lire Guitry, c'est l'entendre et l'entendre, c'est choisir de vivre autrement, c'est décider, comme les enfants de résister à tout sauf à ses désirs, c'est s'offrir un regard et une pensée sur le monde qui vont à la vitesse de la lumière sans aucune émission de CO2, sans aucun danger pour le réchauffement de la planète, ou alors un réchauffement des sens et du coeur, qui réchauffe l'âme humaine et elle seule.
Les femmes, le Théâtre, les hommes, l'amour, le destin, et nous, nous, toujours nous, fragiles, ridicules, incandescents, et attachants, Guitry nous raconte avec un regard "sérieusement gai" pour nous rappeler avant Malraux, que "si la vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie".
(extrait de la préface signée Pierre Arditi et insérée en début du volume)
Les femmes désirent ce qu'elles aiment, les hommes aiment ce qu'ils désirent.
Enfin le superbe album que l’on attendait sur Edmond Rostand. On y trouvera des photos, des reproductions de manuscrits, des souvenirs précieux, mais aussi des textes totalement inédits de l’auteur de « Cyrano » et de « Chantecler ».
Une large place sera faite à Rostand et Arnaga, la maison de Cambo.
Jacques Lorcey y ajoute une biographie raisonnée. Ayant eu accès à une considérable correspondance, révélée ici pour la première fois – des centaines de lettres d’Edmond Rostand à sa compagne Rosemonde Gérard, à son amie intime Anna de Noailles, à Sarah Bernhardt ou encore Constant Coquelin –, Jacques Lorcey, spécialiste de l’histoire du théâtre, répond à toutes les questions que l’on pouvait se poser sur le personnage et sur son œuvre et retrace le parcours d’une famille de dramaturges, poètes et philosophes, unique dans les Lettres françaises.
L’art de diriger consiste à savoir abandonner la baguette pour ne pas gêner l’orchestre.