L'identité d'un être ne peut être trouvée que par l'exercice de la responsaibilité (...) Exercer sa responsabiltié, c'est choisir de ne pas s'en tenir à l'ordre normal des choses, mais affronter la question du sens de l'existence, c'est découvrir le caractère unique de ce que nous faisons. (p. 38)
"Il faudra nous révolter contre le rôle qui nous est assigné où nous ne sommes plus qu'une pièce d'une gigantesque machine lancée dans une direction inconnue: il faudra retrouver le sens de la responsabilité envers le monde (citation de V. Havel, 4ème de couverture)
La crise de notre monde vient de l'oubli de la responsabilité qui incombe à chacun, de la tentation de ne pas écouter sa conscience et de baisser les gardes: "nous disons que la grande machinerie anonyme, que nous avons créée, ne fonctionne pas et nous rend esclaves; mais nous ne faisons rien contre elle".Or, l'Etat et sa bureaucratie doivent toujours être critiqués, voire jugés, au tribunal de la conscience de chacun.
(Prague, 1975) notre société sombre dans une crise sans cesse plus profonde... on encourage systématiquement ce qu'il y a de pire en nous: l'égoïsme, l'indifférence, la lâcheté, la peur, la résignation, le désir de toujours se tirer d'affaire pour son propre compte sans égard pour les conséquences générales. (p.64)
il y a dans l'homme moderne quelque chose sur quoi le système repose, quelque chose qui paralyse en lui chaque tentative de révolte. ... répugnance générale de l'individu de la société de consommation à sacrifier ses acquis matériels. (p.72)
il y a dans l'homme moderne quelque chose sur quoi le système repose, quelque chose qui paralyse en lui chaque tentative de révolte. ... répugnance générale de l'individu de la société de consommation à sacrifier ses acquis matériels. (p.72)
Le dissident, c'est un homme seul qui détient la force des sans pouvoirs, l'audace des ébranlés. N'importe qui peut ébranler le monde. Chacun d'entre nous doit commencer par lui-même. (p. 122-123)
(l'Occident) Si la prospérité de sa société de consommation continue à lui importer plus que tous les fondements de sa prospérité, il ne tardera pas à la perdre elle aussi. (p.120)
l'homme de l'ère scientifique et technique croyait pouvoir expliquer la nature et se la soumettre et finalement il l'a détruite et s'est coupée d'elle. (p.73)