On ne saura jamais
Comment sont les êtres
Ceux que l’on aime
Ceux qui s’éloignent
Ceux qui n’existent pas
Ceux-là tout près
Que l’on touche
Que l’on prend
Ce passage témoigne d’une infinie paresse
tout traîne le vent la fin de l’été
je ne sais plus
entre l’indifférence et le voir
j’hésite
l’instant éclabousse le silence
Nous ne parviendrons pas à l’oubli
l’hésitation abolira la trajectoire
les escales ne suffisent plus
ton sourire me fait le signe
d’arriver
nous sommes là comme ailleurs