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3.5/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chambéry , le 16/10/1906
Mort(e) le : 21/11/1985
Biographie :

Jacques Ouvard, nom de plume du Révérend Père Roger Guichardan, est l'auteur d'une série de vingt romans policiers français mettant en scène frère Boileau.

Après des études à l'université de Lille, Roger Guichardan obtient en 1933 un doctorat en théologie avec une thèse sur le problème de la simplicité divine aux xive siècle et xve siècle. Prêtre de l'ordre des Augustins de l'Assomption, il fait paraître divers ouvrages religieux, une biographie du résistant Jean Traversat et occupe le poste de rédacteur à l'hebdomadaire Le Pèlerin.

En 1959, à la demande de l'éditeur Albert Pigasse, il publie sous le pseudonyme de Jacques Ouvard "L'assassin est dans le couvent". Ce roman policier remporte le prix du roman d'aventures et amorce la série consacrée aux enquêtes de frère Boileau, un moine catholique et fin limier, dont les aventures rappellent parfois celles du père Brown de G. K. Chesterton, l'humour britannique et l'originalité thématique en moins.
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
- Et voilà le jour après la nuit, la lumière après les ténèbres.
Toutes les cloches de toutes les églises et de tous les couvents se mirent à sonner l'Angélus de l'aube.
Les deux amis se tinrent immobiles au bord du trottoir qu'éclairait le premier rayon de soleil.
Le frère Boileau discrètement se signa. Barbot sourit. II regarda le ciel envahi par la clarté du Levant:
- Et maintenant que le commissaire Boileau a terminé, une fois de plus, victorieusement son enquête, je vais ramener au couvent le frère Boileau.
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- Avez-vous subi des contrariétés, hier dans l'après-midi ?
Elle tourne vers le gendarme sa tête ondulée. Il suit son idée, le bougre !
Elle secoue ses cheveux.
- Vous pensez que c'est des visions ? ça ressemble à une assiette ou à un chapeau d'homme au bord pas trop large. Gros comme un camion.
Ca n'avait ni aile ni pales tournantes. Ca m'a suivie.
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- Et alors ? n' y-a-t-il pas plus de choses dans ce monde que n'en explique notre philosophie ?
- Vous y croyez ? vraiment ?
- Je me plie aux faits. C'est la pure méthode de la science. Les histoires de fées, de lutins, de sorcières passant dans les airs sur leurs balais, les apparitions célestes, les vaisseaux fantômes, tout cela ne vous dit rien ? Des avions frôlent des "soucoupes", des petits hommes verts, négroides comme les gnomes des contes, apparaissent et disparaissent aux regards de braves gens, de paysans, de jeunes enfants. Ceux-ci le racontent ensuite en tremblant...
- Fariboles ! Qui les a photographiés ? En gardons-nous un dans nos prisons ? Dans un zoo ? Diableries !
- Les déclarations des témoins...
- Illusionistes ! Hallucinés ! Ils prennent des objets terrestres ou voisins, pour ces mystérieux objets volants, hélicoptères, avions, fusées, météorites, ballons-sonde, satellites, étoiles, planètes, morceaux de fusées ou de satellites éclatés et qui retombent. Que de choses trainent dans le ciel ! Des choses qui remuent plus ou moins vite, que, tout à coup, fait scintiller un rayon de soleil, qui s'enflamment au choc de notre atmosphère et qui servent de support aux images fantastiques des OVNI !
- Avouez au moins la chose possible !
- Peut-on aller plus vite que la lumière ? Trois cent mille kilomètres à la seconde ! Einstein a calclulé qu'il faudrait une énergie infinie. Et vous admettez, vous...pour traverser l'univers connu et lui seulement, il faudrait la vitesse de la lumière, une vie aussi longue que celle des étoiles : des milliards d'années !
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Au creux de cette Sicile torride, dans Palerme, les ruelles sont grouillantes.
Dans l'attente, il se souvenait de la recommandation du P Boileau :
- Puisque tu vas là-bas, ne manque pas la crypte des capucins.
Il se fait conduire à l'autre bout de la ville. Un religieux le reçoit : bure brune, baragouinant un peu le français. Il porte à la main un gros bâton. Cela fera penser tout à l'heure qu'il va se battre contre des ombres. Ensemble, baignés d'un mystérieux silence, ils descendent dans ce lieu sombre, terrifiant et sadique. Imaginez six à huit mille squelettes debout, assis, couchés. Tous habillés des habits qu'ils portaient lors de leurs enterrement, aux siècles lointains. Evêques avec sur leur tête la mitre blanche, tordue et couverte de poussière, capucins dans leur robe de bure et parfois leur corde de ceinture autour du cou. Prêtres en étole, professeur en frac, le chef couvert du gibus cabossé, ouvriers en cotteron, garibaldiens avec leurs brandebourgs et leur giberne. Princes, ducs, comtes, barons dans des défroques qui marquaient leur rang, femmes aussi, de toute qualité, depuis la corsetière, la soubrette jusqu'à la marquise, accoutrées chacune des falbalas de sa mode, de son siècle. Parfois même le diadème, en équilibre ou parfois roulé à côté de leur crâne délavé. Cet enfant tend sa petite menotte comme pour demander l'aumône, cet autre exhibe un sourire tendre et grave sur la peau parcheminée de son visage.
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Père, je n'ai pas vu le corps. Cest au médecin de dire s'il ya eu accident ou crime. Bien entendu, je m'inclinerai devant le verdict. Mais ne vois pas comment l'accident a pu se produire.
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Parmi ces squelettes noirs et grimaçants, Barbot est d'abord envahi par l'idée d'un musée, un musée du costume !
Puis il ressent un furieux goût de vivre.
Le Ronsard de la Renaissance si près encore de la Danse macabre, écrivait :

Et si vous m'en croyez, n'attendez à demain.
Cueillez, dès aujourd'hui, les roses de la vie.

Ces restes horribles crient aujourd'hui encore de vivre, que la vie est belle, qu'il faut l'employer au mieux.
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Pour Paulette et Bernard Guichardan :
Les paysages que je décris sont vrais. Vous le savez.
On peut les parcourir livre en main. Nous les avons sillonnés ensemble.
J'ai lu les rapports authentiques sur ce qu'on a appelé les "soucoupes volantes". Mais vous le savez aussi, gens et trame de mon aventure sont le fruit de ma seule imagination.
En lisant ce roman, n'y cherchez que votre plaisir d'un soir.
Jacques Ouvard.
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