Puis la masse du mausolée se dressa devant moi, tel un rideau de ténèbres. J'enfonçai les rames dans l'eau et amenai la barque contre le mur du monument plongé dans l'ombre, où s'ouvrait une porte munie de barreaux de fer. Je me mis debout dans l'embarcation qui dansait tout près de la paroi de pierre, agrippai les barreaux, puis m'efforçai de voir à l'intérieur.
Je restai pendant quelques instants dans cette position instable, à scruter vainement l'obscurité. Puis, je rejetai soudain la tête en arrière, sous l'effet d'une violente sensation de dégoût.
Emanée des profondeurs du sépulcre, une houle de puanteur fétide, répugnante, où se mêlaient l'odeur de la moisissure et de la putréfaction, avait déferlé jusqu'à mes narines.
Je restai cramponné aux barreaux, suffoquant, en proie à une violente nausée.
L'espace d'un instant il n'y eu que le silence et ...
Quelque chose de froid et de visqueux glissa sur mes mains crispées.
Jacques Papy fut un merveilleux professeur d'anglais au Lycée Buffon : il avait la dégaine de Lemmy Caution, son accent était celui d'Eddie Constantine. Parfois chahuté (quels petits morveux nous étions) il gardait son flegme. Jean Gattégno, lui aussi traducteur d'Alice au pays des merveilles, appréciait la version de Papy. (Jacques Faule, élève à Buffon entre 1955 et 1965).
Fort heureusement, l’inspecteur chargé de l’affaire était d’une intelligence au dessus de la moyenne : il n’eut pas recours au passage à tabac et n’essaya pas d’obtenir des aveux écrits.