Il y avait à Paris deux sortes de jardins et de promenades : "Dans les uns on va pour voir et être vu, dans les autres pour ne voir ni être vu de personne."
Exigée des condamnés que l'on menait au supplice l'amende honorable devant le porche de Notre Dame était le plus souvent acceptée par eux.
Beaucoup de carrosses étaient heureusement des voitures plus légères, à un seul fond.
Mais, dès que la voie se trouvait libre, les cochers avaient l'habitude de lancer leurs chevaux au grand trot, rasant les murs et forçant la piétaille à se protéger derrière les bornes ou sous les portes cochères.
Les mousquetaires, dont les deux compagnies étaient formées uniquement de gentilshommes, donnaient beaucoup de fil à retordre à la police.
Aux habitants qui considéraient la rue comme une dépendance de leur maison, se mêlaient les petits commerçants ambulants, généralement habitués d'une rue ou d'un quartier, témoignant encore des innombrables survivances médiévales.
La Ville leur donna la qualité de service public en offrant les livrées des cochers, casaques bleues avec les armes du roi et de la ville brodées sur la poitrine, et en faisant peindre sa nef sur les caisses.
Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours qu'il faut chômer; on nous ruine en fêtes; l'une fait tort à l'autre, et Monsieur le Curé de quelque nouveau Saint charge toujours son prône.
Les curés batailleurs et souvent de tendance janséniste contestaient à leurs paroissiens jusqu'au droit de se confesser et de communier ailleurs que dans leurs églises.
Lulli, à genoux dans sa chambre sur un tas de cendres et la corde au cou, confesse ses péchés à haute voix devant ses domestiques et le curé de La Madeleine.
Nos pavés, grâce à la police sont plus luisants qu'amande lisse et le Roy, lorsqu'il vinst ici l'admira, comme nous aussi.
Robinet - 28 novembre 1666