Si j'avais été vraiment capable de haïr les Blancs, l'ère de ce représentant du peuple américain buté, flamboyant et d'un naturel enjoué aurait été un véritable paradis : car même la haine la plus agressive n'aurait pu s'imaginer les profondeurs visqueuses dans lesquelles la masse des Blancs américains s'est laissée couler à grand bruit, sans grâce, avec prétention et suivant un patriotisme infect.
Si la lâcheté était sans doute la couleur la plus vive de ce tableau, on y voyait aussi une chose bien pire, une panique absolue, parfaitement infantile.