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Critiques de Jana Benova (3)
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Café Hyène : Un plan d'accompagnement

Prix européen de littérature 2012





Véritable kaléidoscope de vues prises sur le vif en Slovaquie, ce court ouvrage met en scène quatre jeunes slovaques qu’on pourrait aisément prendre pour des étudiants. Ils se réunissent dans un café (café Hyène) à Bratislava pour y discuter, vivre leurs amours, boire (beaucoup, apparemment !), refaire le monde. Là ils rencontrent des touristes qui ignorent qu’il s’agit en fait de quatre jeunes qu’on dirait chez nous “ issus des quartiers ”, c’est-à-dire de Petrzalka, une zone de HLM très vaste et sans grand espoir.



L’auteur brosse des morceaux de vie, à mon avis sans grand intérêt, de petites rencontres, de conversations entre Elza et son ami Ian, de petits moments entre jeunes. Je veux bien croire que ce livre a mérité un prix européen mais franchement, je n’aurais pas voté pour lui. Un seul moment m’a semblé bien raconté et joliment écrit, c’est celui de la rencontre de Ian, 7 ans, avec Elza 15 ans, dans un bar où le petit garçon tient tête aux adultes. Douze ans plus tard, ils seront amants.



Le parti pris de donner successivement la parole aux différents personnages ne manque pas d’intérêt et l’écriture est agréable. La forme donc, plus que le fond, du moins pour moi.
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Café Hyène : Un plan d'accompagnement

Café hyène

« Oh ma petite fée ,si tu savais tout ce que j’ai pu vivre » Pinocchio, mis en exergue ça en jette mais c’est bien triste que ce sympathique petit personnage soit associé à ce torchon !

Un titre fort, convivial et agressif pour ...une peau de balle  .

Ceux qui aiment la belle littérature vont être déçus .

Ils vont apprendre, pour le fond, que la jeunesse slovaque des banlieues est la même que celle de France aussi élégante et cordiale, les vieux itou, les problèmes de voisinages en HLM... Qu’ils mangent des blinis comme les russes (ni pancakes, ni matefaims) Ils ont leurs skinheads 60 ans après les anglais 120ans après nos apaches, et notre cailleras actuelle Rien de neuf a l’Est !

Ils se réunissent au café pour refaire le monde car at home c’est invivable, choquent le bourgeois et haranguent la clientèle: Rien de neuf a l’Est !

Le style un peu (euphémisme)décousu en staccato qui emprunte à l’écriture automatique (entre autre) de Breton la vulgarité, avec mise à jour (encore que...), en plus, des phrases sans queue ni tête collées les unes après les autres : effet poétique surréaliste même dadaïste garanti : Rien de neuf a l’Est ! Que du suranné porté au zénith de l'Europe !

Pas clair tout ça !

Bip bipbipbip…. Bipbipbip

Faut-il être diplômé de dramaturgie et avoir fait  l'École supérieure des arts de la scène de Bratislava  pour écrire ce petit texte écœurant ?

J’aimerai quand même faire la connaissance du jury du prix européens car comme l’ écrivait Milan Kundera  « L’Europe n’a pas réussi à penser sa littérature comme une unité historique...c’est là son irréparable échec intellectuel» et ça continue mais vu que cette daube littéraire est primée c’est pas demain la veille qu’on réussira la synthèse … et tant mieux car si c’est ça la dimension culturelle de l’Europe, vaut mieux en être privé!

Je cite :

BIP BIPBIP BIP….( je ne garantie pas l'ordre des BIP(S))



Bonjour

Bonjour

Bonjour



Néologismes de très grande classe : eeendroit, chien-faon, vomicliché, carlittosolomonitto (là par contre?????) Kaaaliiistooo Daaansiii (là on comprend si si)

Quelques phrases hautement sociologiques « Ils passaient leur temps au café, se promenaient en ville, observaient et se battaient pour la vie » On sent la Bohème au propre comme au figuré

Il y a encore quelque chose de la rhétorique marxiste en Slovaquie Quand à l’aspect plus terre à terre du « combat » proprement dit, il est mené à coup de blinis, de gin (qui désinfecte) de whiskeys (qui désinfecte aussi) pure malt Glenddich (5 après 22 h), de rosé, de Gewurztraminer, après 22h deux bouteilles de rouge, de litres de thé et de jus de pamplemousse et de … blinis… de petits canapés… du poulet, de la pomme et de la purée. On mange bien en Slovaquie.

Journée de travail littéraire de 3 heures (là on comprend mieux...)

(RE) faut-il être diplômé de dramaturgie et avoir fait  l'École supérieure des arts de la scène de Bratislava  pour éructer ce genre de niaiserie ?

Œuvrette désolante qui n’a de la hyène que l’odeur et du café que l’ersatz d’orge.

Jana Beňová n’a pas grand-chose à dire seul son nom est mignon avec tous ces accents c’est le seul dépaysement qu’elle nous offre !Pourtant la Mitteleuropa nous en a donné des écrivain(e)s de qualité : Zweig, Kafka, Kundera, Roth, Musil, Hesse . Où est la relève ?

Ah si pardon Zweig parlait des cafés littéraires (la comparaison est osée...très, même) de Vienne notamment du café Gluck dans le bouquiniste Mendel, Kafka allait au café Arco Ah la culture des cafés dans la Mitteleuropa ! Il y a maintenant le café hyène et ça change tout à cause des blinis!



(RE)Faut-il vraiment être diplômé de dramaturgie et avoir fait  l'École supérieure des arts de la scène de Bratislava ?????pour ça!!!!



Godichon le commentaire ?

Oui comme l’Œuvre !

45 pages j’ai tenu! TILT

Je vais me laver le cerveau avec Camilleri

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Café Hyène : Un plan d'accompagnement

Nous sommes à Bratislava, sur les pas de jeunes gens qui cherchent ce qu'ils peuvent devenir. Ils se sentent artistes et veulent créer. Ils ont l'habitude de se retrouver au café Hyène, boire des bières et écouter les sentiments de chacun. L'auteur nous entraîne aussi dans les rues de la ville. Elza veut écrire un livre et l'auteure nous parle de plusieurs personnages. Chacun nous devient familier, mais que de sentiment de saudade (comme en parle si bien les airs de fado), de nostalgie, de grisailles dans les rues mais aussi dans les êtres et dans leur espoir. Un livre de peu de pages, mais au fils de la lecture, on découvre et on s'attache à chacun des personnages et de leur mal être.

Nous sommes face à une société sombre, grise, violente. Avec des situations simples, des balades dans les rues, le tragique, la violence peuvent jaillir. Des phrases sur la mère et sa maladie peuvent nous bouleverser. Ce livre est étrange pour cela, car avec des moments de calme, à travers des phrases « anodines, nous pouvons alors être bouleversé par la situation, par les sentiments exprimés.

La traduction du solvaque est parfaite et nous permet d'apprécier cette écriture ciselée de cette auteure.

Une lecture marquante par ce côté tragique qui peut poindre à travers cette écriture apparemment douce et simple. Une description d'une jeunesse de l'Europe de l'Est qui essaie de trouver sa place dans la société.
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