Trente ans plus tard, alors que ce quartier «autoconstruit», comme on dit aujourd’hui, a été rasé depuis longtemps, lorsque je raconte le Franconville de cette époque à un jeune danseur de hip-hop d’origine tamoule qui y habite et que je rencontre dans un battle, que je lui parle de la source et de la dame-jeanne, il rit. Je ris avec lui, consciente de l’absurdité de tout ça, je ris avec lui par-dessus le temps passé, pour dénouer l’amertume des sources disparues qui emportent avec elles des enfances non moins vives et des dame Jeanne qui vieillissent.