Cesser de tourner et retourner dans ma tête, jusqu’au vertige, les mêmes questions qui me laissaient épuisée, sans force. Arrêter la litanie des paroles dévastatrices : « Il a une compagne et une fille », et me poser, comme on se rend, près de lui. Tout oublier dans sa chaleur.
« Près de quelqu’un qui la méritera », avait ajouté grand-mère, parlant de Bernadette. Et là, j’hésitais entre rire et larmes, ni forte comme elle, ni belle comme Claire, ni craquante comme la poison, mériterais-je un jour d’être méritée ?